les députes de la huitième législature ont voté ce jeudi 31 Octobre 2019 à l`unanimité des membres présents être présentés , la loi portant amnistie . Une loi considéré par Ernest Adjovi comme un poison empoisonné
Les députés de la 8ème législature viennent de donner corps à l’une des recommandations du dialogue politique. La loi 2019-39 portant amnistie pour des faits criminels, délictuels, et contraventionnels liés aux élections législatives de 2019. Si l’adoption de cette loi est perçue par la représentation comme une avancée vers la paix, au sein de l’opinion on ne fait pas la même lecture de la situation.
Selon Ernest Adjovi, « les personnes qui occupent depuis quelques mois notre parlement et se font appelés « députés » n’ont pas qualité à voter quelque loi que ce soit au Bénin... ». Le vote de la poursuite contre les présumés auteurs et complices des violences post-électorale est un cadeau empoisonné et » il faut se méfier des cadeaux empoisonnés« . Selon lui, aucune loi dans le contexte actuel nécessaire pour libérer nos prisonniers politiques et faire revenir les exilés. La stratégie pour y arriver, explique-t-il, sera « de faire douter les destructeurs de notre édifice démocratique, les sortir de leur zone de confort. Car, leur suffisance témoigne bien de leur fin prochaine. » conclut-il.