La fermeture des frontières nigérianes commence à avoir des répercussions sur les sociétés nigérianes et les responsables de ces entreprises donnent de la voix.
Selon les médias nigérians, le Syndicat national des employés du secteur des chaussures en caoutchouc et des produits en cuir et en caoutchouc (NUCFRLANMPE), est en colère contre le gouvernement du Nigéria pour avoir fermé aussi longtemps les frontières terrestres du pays. Samedi, le syndicat a indiqué que cette mesure gouvernementale menaçait les emplois de ses membres. En effet, la plupart de leur production est exportée vers les pays voisins en occurrence vers le Bénin. Goke Olatunji, président de NUCFRLANMPE, qui a répondu aux questions des journalistes à l’issue d’une réunion du conseil à Lagos, a déclaré que les entreprises de produits chimiques ne pouvaient plus exporter de marchandises vers les pays voisins.
Rappelons que les frontières occupées de Seme et d’Idiroko, qui séparent le pays et la République du Bénin voisine, ont été fermées en août. Selon le gouvernement, la fermeture vise à contrôler l’arrivée de marchandises de contrebande, notamment de riz, d’armes légères et de munitions, ainsi que d’immigrants clandestins.