L’ancien ambassadeur du Bénin près l’organisation internationale de la francophonie, Benoît Illassa, fait une lecture de la situation actuelle avec le voisin de l’Est. La crise politique au Bénin pourra entraîner la prolongation de la fermeture des frontières, dit-il avec une certaine certitude.
Rappelant l’histoire, l’ancien blogueur devenu ambassadeur sous Patrice Talon, Benoît Illassa voit des rapports entre la fermeture des frontières et la crise qui secoue le Bénin depuis quelques mois. Pour lui, il y a un syndicat des chefs d’Etat africains qui ne supporte pas des frustrations encore moins des humiliations. Benoît Illassa, détenant certainement des informations de coulisses, insiste dans sa publication que le séjour de Boni Yayi au Nigéria depuis quelques semaines ne doit pas être un fait anodin. Pour lui, tout est lié et le syndicat des présidents africains ne digérerait pas ce qui se passe sous le régime de la rupture.
Très convaincu dans sa position, il fait remarquer que c’est la révision de la constitution intervenue dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre qui a occasionné la prorogation de la date de réouverture des frontières terrestres du Nigéria. » De sources confidentielles, c’est à cause de la révision de la constitution le 31 octobre 2019 que le Nigeria a décidé, le 01/11/2019 de proroger la fermeture des frontières à fin janvier 2020. Les faucons qui embrouillent le PR ne connaissent pas les règles des services !!! », écrit-il.
C’est pourquoi il pense que si rien n’est fait au plus tôt pour inverser la vapeur, « le Nigéria peut tomber le régime actuel sans coup férir ». La seule stratégie qu’il propose est « de ramener la balle à terre car, malgré toutes les technologies, les solutions conventionnelles restent toujours d’actualité !!! ».