(Les syndicats face à la Commission budgétaire ce jour)
Les députés ont bouclé ce lundi la série de séminaires en vue de s’approprier le contenu du projet de budget de l’Etat gestion 2020. Ils ont été outillés sur les aspects politico-socioéconomiques choisis par le gouvernement.
Le séminaire a été organisé par l’Institut parlementaire du Bénin (Ipab), ex-Cellule d’analyse des politiques de développement de l’Assemblée nationale (Capan), une des structures techniques d’appui du Parlement béninois. Les travaux ont été meublés par trois communications à savoir : «Les grands régimes politico-socioéconomiques et l’analyse du Bénin révélé » ; « Analyse de la gouvernance au Bénin à travers les orientations prises par le projet de loi de finances gestion 2020 » et « Les mesures sociales contenues dans le projet de loi de finances gestion 2020 ». Ils ont été ouverts par le président de la Commission budgétaire, le député Gérard Gbénonchi, président de la Commission des Finances et des Echanges. Ceci, à la suite du directeur de l’Ipab, Fiacre Vidjingninou, qui a introduit les travaux. Cet atelier ferme la série devant aboutir à l’étude et l’examen du projet de budget de l’Etat gestion 2020. Les députés membres de la Commission budgétaire amorcent ce mardi l’étape cruciale des auditions publiques pour recueillir les préoccupations de certaines structures organisées sur le budget. Comme chaque année, les Centrales et Confédérations syndicales des travailleurs vont ouvrir le bal. Elles seront suivies des acteurs du secteur privé, de la Société civile, de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), de la Chambre nationale d’agriculture et de l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb). Chacun de ces groupes organisés aura à faire ses observations sur le projet de loi de finances gestion 2020 transmis au Parlement par le gouvernement. Les préoccupations et observations recensées permettront à la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale de faire des recommandations lors de l’étude du budget avec le gouvernement notamment les ministères sectoriels ainsi que les présidents d’institutions de la République. Le terrain est désormais balisé pour de bons débats budgétaires par les députés qui ont été suffisamment aguerris à la faveur des différents ateliers d’imprégnation sur le contenu du projet de loi de finances gestion 20200.