Deux coups de ciseaux, et les portes des énergies renouvelables s’ouvrent au public. Pendant trois jours, les populations de Cotonou et environs sont invités au Stade Mathieu Kérékou où s’est ouverte ce jeudi la 3e édition de la foire sur les énergies renouvelables (Solarworld 2019). Plusieurs dizaines d’entreprises y exposent des solutions énergétiques certifiées sur le plan international, et qui ont fait leurs preuves auprès d’autres utilisateurs. L’initiative est organisée par Partenariat pour la formation professionnelle en énergies renouvelables au Bénin (Pfperb).
Selon le codoronnateur du projet, Klaus Van Briel, cette foire vise à valoriser le sous-secteur des énergies renouvelables, à créer un environnement d’échanges et de partages entre les différents acteurs et enfin servir de cadre d’information pour les populations béninoises sur la détection de la qualité des matériels et d’installations respectant les normes en vigueur. « Grâce à la Foire Solarworld, les populations pourront nouer des contacts avec les entreprises du secteur et aussi avoir des kits solaires et composants de système de bonne qualité à des prix réduits », a-t-il déclaré. Le Président de l’Association Internationale des Spécialistes en Énergies Renouvelables (Aiser), Faustin Dahito a tenu à saluer les avancées acquises du Solarworld en trois éditions, l’accompagnement du Pfperb et les réalisations du Gouvernement pour l’autonomie énergétique du Bénin en question.
De son côté, le Gouvernement entend faire mieux. Au cours de la cérémonie de lancement de la foire, le Directeur de Cabinet du ministre de l’Energie Armand Dakéhoun a rappelé l’importance qu’accorde le Gouvernement aux énergies renouvelables et dans le but d’un développement inclusif. Le Directeur adjoint de cabinet du Ministère des PME a quant à lui rappelé les opportunités qu’offre cette foire aux entreprises ainsi qu’aux ménages. « Je nourris l’espoir qu’elle permettra de faire la promotion des énergies renouvelables, particulièrement du solaire comme source alternative à l’insuffisance de l’énergie conventionnelle », a-t-il conclu.
Jephté HOUNNAGNI (Coll.)