Droit sexuel et reproductif, un défi pour l’IPPF (International Planned Parenthood Federation). Ce leitmotiv se traduit par des actions phares qui l’ont conduite au Bénin pour une visite de travail. Au menu de leur périple, la présentation d’un plan d’actions de santé reproductive aux autorités gouvernementales et aux institutions de la République, sous le couvert de l’ABPF (Association béninoise pour la promotion de la famille). Ainsi, du ministère de la jeunesse et des sports au ministère de la santé en passant par les ministères des affaires sociales, de la planification et du développement, la délégation de l’IPPF a été bien reçue. En témoignent les propos du chef de la délégation Antonio Niquice : « Nous avons été bien reçus par les ministres en personne et les présidents des institutions de la République du Bénin. Nous sommes vraiment satisfaits. Et nous remercions vivement notre partenaire direct ABPF grâce à qui notre mission a été une réussite totale ». La présidente de l’Association béninoise pour la promotion de la famille, Judith Maffon Gbèhinto a précisé l’objectif de ladite visite qui renforce sa collaboration avec ses partenaires nationaux. Elle a ensuite rendu un vibrant hommage à tous les présidents des institutions et ministres de la République qui les ont reçus. Selon elle, le geste des autorités béninoises à les accueillir du 1er novembre à ce jour témoigne de leur volonté manifeste de se préoccuper de la santé sexuelle de reproduction.
Hier au siège de l’ABPF, le président national du Mouvement d’actions des Jeunes (Maj), Elvis Siriki a annoncé certaines recommandations des assises de la deuxième édition du Forum régional de partage de bonnes pratiques sur la santé sexuelle de reproduction. Il s’agit, entre autres, à l’endroit des Etats africains, d’allouer des budgets additionnels et les transcrire pour toutes questions de santé reproductive pour les adolescents et les jeunes, dans leur plan de développement, d’intégrer l’éducation sexuelle dans tous les programmes de développement et curricula de formation et, faciliter le réseautage des organisations de jeunes dans leurs Etats pour que les questions de droit en santé sexuelle de reproduction soient défendues par les jeunes eux-mêmes. Il faut noter que le Mouvement d’actions des Jeunes (Maj), présent dans 40 pays d’Afrique est particulièrement fier des actions qui se mènent au Bénin pour mobiliser l’ensemble des acteurs du droit sexuel et reproductif.
Estelle KAKPO (Coll.)