Bénin/Politique : Patrice Talon candidat en 2021

Publié le vendredi 8 novembre 2019 | Les Pharaons

© Présidence par DR
Cérémonie de clôture du dialogue politique
Samedi 12 octobre 2019. Palais des congrès de Cotonou. Après trois jours d’échanges, le dialogue politique réunissant huit partis, a pris fin sur un ensemble de recommandations que le président Patrice Talon a pris l`engagement de respecter

Le Chef de l’État Béninois, Patrice Talon a accordé ce jeudi 7 novembre 2019, un entretien exclusif à RFI et France24. Au cours de ce grand oral, le numéro un des Béninois a évoqué plusieurs sujets dont sa candidature ou non en 2021, les réformes politiques menées pour l’assainissement de la classe politique ainsi que ses relations avec l’ancien président Boni Yayi. Dans cet entretien, Patrice Talon revient sur les violences meurtrières qui ont secoué le pays au cours des élections législatives d’avril 2019. L’invité du jour n’a pas manqué de s’exprimer sur la loi d’amnistie et la fermeture des frontières Nigérianes.

C’est avec beaucoup d’aisance que le président béninois, face à la presse internationale s’est exprimé. Ce jeudi 7 novembre 2019, Patrice Talon évoquant les violences meurtrières qui ont marqué les législatives d’avril 2019, a fait savoir que ce qui s’est passé relève d’une responsabilité globale. « Je suis le premier responsable des forces de l’ordre, donc je suis d’une part responsable de ce qui s’est passé », a-t-il laissé entendre.

La candidature du président Patrice Talon à sa propre succession en 2021 n’a cessé de nourrir les débats. Le mandat unique n’est plus d’actualité. Sur sa candidature en 2021, l’actuel locataire de la Marina estime qu’être candidat relève de son droit le plus absolu. Toutefois, dit-il, « ma candidature dépend de trois choses : ma disponibilité, l’environnement politique et la mise en œuvre de mon action actuelle. Je suis relativement satisfait de la définition de l’action gouvernementale », souligne le chef de l’État.

En ce qui concerne ses relations avec l’ex-président Boni Yayi, il souhaite que celui-ci rentre au bercail même s’il regrette son implication dans les malheureux évènements d’avril 2019. « J’ai beaucoup regretté son implication dans ce qui s’est passé. Je le lui ai dit ouvertement. Chacun continue à jouer sa partition », a-t-il déclaré.

Mettant à profit cette tribune, il s’est prononcé sur la fermeture des frontières du Nigéria avec le Bénin. « La situation de la fermeture des frontières est une préoccupation pour tous. Nos administrations sont en train de travailler pour trouver une solution. Il aura une solution très bientôt qui va satisfaire les exigences entre les deux pays », va conclure le président Patrice Talon.

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