Congrès extraordinaire du parti Moele Bénin à Abomey: Des recommandations à l’endroit de Talon et de la classe politique

Publié le lundi 11 novembre 2019 | L`événement Précis

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Céphise Béo Aguiar, secrétaire général du parti Moele Bénin

Le secrétaire général du parti Moele Bénin, Céphise Béo Aguiar a procédé dans l’après-midi du jeudi 7 novembre 2019, au siège du parti à Cotonou, à la restitution des actes issus du congrès extraordinaire du parti tenu les 02 et 03 novembre 2019 à Abomey. Plusieurs actes qui interpellent non seulement le bureau politique du parti mais également la classe politique du chef de l’Etat, de la fermeture des frontières entre le Bénin et le Nigéria et la suspension de certains militants ont été pris.

C’est une multitude d’actes qui ont été pris à l’issue du congrès extraordinaire du parti Moele Bénin, il y a quelques jours à Abomey. Concernant le chef de l’Etat, le parti a adressé ses vives félicitations pour la gouvernance mise en place depuis 2016 et réaffirmé son soutien au programme d’action du gouvernement. S’adressant à la casse politique, Moele Bénin félicité les partis politiques et les acteurs pour l’esprit du consens et leur adhésion au dialogue politique organisé par le chef de l‘Etat. Le parti à exhorté ses paires à continuer à œuvrer pour la préservation de la paix au Bénin. Aussi, dans le cadre de ces assises du 02 et 03 novembre, le parti Moele Bénin s’est penché sur la situation de certains de ses militants de la 4ème circonscription électorale qui ont déposé leurs dossier de candidature pour les législatives dans deux partis. La suspension de ces derniers a été prononcée et les dispositions sont en cours avec le conseil de médiation et de discipline pour leur réhabilitation ou leur radiation du parti. Dans sa déclaration, le parti Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (MOELE-Bénin), a dénoncé la fermeture unilatérale des frontières entre le Bénin et le Nigéria par les autorités nigérianes.Cette décision unilatérale, indique le parti dirigé par Jacques Ayadji, viole les différents accords de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens ainsi que des principes de l’accord sur la Zone de libre-échange et les relations de bon voisinage.

Yannick SOMALON

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