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Bénin – Crise électorale: Victor Topanou accuse la mouvance et l’opposition

Publié le mardi 12 novembre 2019  |  Benin Web TV
Victor
© aCotonou.com par DR
Victor Topanou,Universitaire, Enseignant de Droit
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Au Bénin, les élections législatives du 28 avril 2019 ont occasionné une crise politique marqué par de violents affrontements entre forces de l’ordre et des civils. Se prononçant à nouveau sur cette crise, le Professeur Victor Topanou estime que la mouvance et l’opposition sont toutes responsables de cette situation.

Victor Topanou fait partie de ceux qui ont fortement œuvré pour la résolution de la crise politique due à l’organisation des élections exclusives. Par des tribunes et lettre ouverte adressée au chef de l’Etat, l’universitaire avait attiré l’attention de tous sur les dangers qui guettent le Bénin si les législatives exclusives passaient.

Aujourd’hui, Victor Topanou pense que si son appel n’avait pas été entendu c’est à cause du jusqu’au-boutisme observé de part et d’autre. « Vous vous souvenez que j’avais proposé toute sorte de solutions allant jusqu’à l’utilisation de l’article 68 pour qu’on n’en arrive pas là. Mais, le jusqu’au-boutisme des uns et des autres n’a pas permis d’éviter la crise », a-t-il confié à Événement Précis.

Victor Topanou tacle mouvance et opposition
Selon l’universitaire, sa solution concernant l’article 68 de la Constitution n’avait pas été adoptée parce que « dans le camps présidentiel, on conseillait au Président de ne pas utiliser cette disposition pourtant essentielle de notre Constitution en allant même jusqu’à nier la crise », a-t-il fait savoir.

Dans le rang de l’opposition, Victor Topanou identifie deux positions qui n’ont pas non plus aidé à la résolution de la crise. A l’en croire, « il y avait, d’une part, ceux qui, par conviction idéologique travaillaient au «dépérissement de l’État» et, d’autre part, ceux qui étaient convaincus, à tort ou à raison, que seul le langage de la violence pouvait amener le régime à capituler ».
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