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Nutrition des apprenants en milieu scolaire : Des repas de qualité douteuse dans les cantines scolaires

Publié le mardi 12 novembre 2019  |  24 heures au Bénin
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© Autre presse par DR
Des repas de qualité douteuse dans les cantines scolaires
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Les repas consommés par les apprenants dans de nombreuses cantines scolaires du Bénin ne sont pas de bonne qualité. Au cours des travaux de contrôle de qualité de la nourriture menée dans les cantines de plusieurs écoles par deux structures dont la DANA, il a été découvert que les repas contiennent des microbes d’origine fécale.

Soucieux du bien être des apprenants, la Direction de l’Alimentation et de la Nutrition Appliquée (DANA) et le Laboratoire Central de Contrôle de la Sécurité Sanitaire des Aliments (LCSSA) ont effectué un contrôle de qualité de la nourriture dans plusieurs établissements qui ont de cantine scolaire.
Au terme des travaux, il a été noté que la qualité des repas que consomment quotidiennement les apprenants dans les cantines scolaires est douteuse.
Selon Dagbégnon Tossougbo, le chef service de la qualité, des analyses et de la législation alimentaire de la Dana, rapporté par Educ’Action, « la qualité hygiénique est trop chargée micro-biologiquement, c’est-à-dire que ce n’est pas propre ».
Les résultats ont révélé qu’ « il y a beaucoup de microbes » et « surtout les microbes d’origine fécale ». Ce constat alarmant n’est pas sans conséquences sur la santé des enfants et plusieurs facteurs favorisent cela.
Il y a entre autres, le manque de matériaux adéquats pour le lavage des mains des apprenants avant la consommation de chaque repas, les microbes de l’atmosphère c’est-à-dire que dès que la nourriture est servie, celle-ci peut être contaminée par le vent qui transporte également des micro-organismes et des substances toxiques.
L’autre facteur non moins négligeable est relatif aux écoles qui n’ont pas de clôture. Aussi, les vendeuses qui préparent les mets n’observent-elles pas souvent les règles d’hygiène. La majorité n’utilise pas de cache-nez, pendant la préparation des mets ou quand elles servent les repas aux enfants.
« Au même moment où elles vendent, elles parlent et utilisent la main pour prendre de l’argent, ce qui est sale. Normalement, avant de servir le repas, il faut se laver les mains à l’eau et au savon. A chaque fois qu’elles vont prendre de l’argent, est-ce qu’elles vont se laver les mains avant de servir une autre personne ? Tout cela ne facilite pas l’hygiène », a dénoncé Dagbégnon Tossougbo.

Lors du contrôle de qualité de la nourriture dans les cantines scolaires, il a été également constaté que des vendeuses n’ont pas de carnet de santé, or dans les normes sans cela, elles ne doivent pas vendre dans l’établissement.
La contamination des repas engendre donc des conséquences sur la santé des apprenants avec la venue des maladies telles que, la diarrhée, le choléra, la fièvre typhoïde et les symptômes comme les vomissements, la fatigue et autres.
Face à ce constat qui met en danger la santé des apprenants, le chef service de la qualité, des analyses et de la législation alimentaire de la Dana a donné des conseils aux bonnes dames. Il suggère que les repas soient servis au chaud aux enfants, ce qui diminue les risques de contamination. Selon lui, il doit y avoir aussi un chargé d’hygiène dont la mission sera de veiller rigoureusement sur les repas que consomment les enfants.
Les structures en menant cette mission de contrôle ont pour objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité des repas servis aux apprenants en milieu scolaire.
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