Le secteur privé du Bénin a une fois encore répondu à l’invitation des honorables députés pour se prononcer en commission sur le projet de loi des finances gestion 2020.
Les organisations patronales et professionnelles du secteur privé ont profité de cette occasion pour faire leurs observations sur le projet de loi en étude au regard de l’actualité socio-économique nationale et internationale . Rolland RIBOUX du Conseil des Investisseurs Privés au Bénin (CIPB), Albin FELIHO, de la Confédération Nationale des Employeurs du Bénin (CONEB ) et Arouna LAWANI de la Chambre Nationale d’Agriculture du Bénin ont présenté le tableau de la situation du secteur privé au Bénin avec les nombreux efforts déjà consentis par l’État et les attentes des acteurs pour une économie dynamique et prospère. Chiffres à l’appui, ils ont plaidé pour plus d’actions dans le partenariat public-privé. Ils seront appuyés par les membres du Groupe de Travail Fiscalité (GTF) , cadre de réflexion stratégique et bras opérationnel de l’ensemble du secteur privé sur les questions économiques et fiscales.
Les diverses observations et commentaires du secteur privé sont contenus dans un document intitulé ”Commentaire du Secteur Privé sur le Projet de loi de finances pour la gestion 2020” , document soumis à l’appréciation des honorables députés.
Les principaux points contenus dans ce document présenté au nom du GTF par Me François KEKE et monsieur Roméo SADO portent sur la reconduction de la suppression de la caution bancaire ; la suppression de l’exonération de la TVA et des droits et taxes de douanes sur le matériel informatique; l’institution de la déclaration unique des impôts sur salaires et des cotisations sociales sur un même formulaire et enfin la création d’articles au Code général des Impôts en vue d’instituer une taxation des plus-values immobilières.
Au de la séance de questions / réponses, ours du débat qui a suivi les propos liminaires, les honorables députés se sont imprégnés des efforts consentis par le secteur privé béninois pour accompagner le gouvernement dans les actions de développement ainsi que la nature des relations entre ces deux partenaires.
Les échanges ont également porté sur les conséquences de la fermeture des frontières par le Nigéria et surtout l’impact de l’agriculture sur l’économie béninoise.
Ce passage du secteur privé devant la commission budgétaire s’est déroulé dans une bonne une ambiance et les regards sont tournés vers les députés dans leur rôle d’amendement, d’étude et du vote de la loi des finances.
Signalons que le Groupe de Travail Fiscalité du Secteur Privé (GTF) est composé des experts et représentants de l’ensemble du secteur privé ( organisations patronales, ordres et organisations professionnelles, et diverses chambres consulaires).