Pour avoir chicoté un commissaire en service au commissariat central de Cotonou: Un revenant et son « marriot » embarqués, et gardés à la garde à vue au commissariat de Togoudo
Publié le mercredi 20 novembre 2013 | Autre presse
La scène s’est produite hier au quartier Togoudo. La traditionnelle cérémonie appelée « Egoungoun » a tourné au vinaigre pour un revenant et son guide. Ils ont tous deux terminé la cérémonie dans les locaux du commissariat de Togoudo avant que ne soit relâché plus tard le revenant. Emporté par le feu de l’action, le revenant s’est mis à foudroyer de coup les pauvres dames. Touché par ce comportement qu’on pourrait qualifier de barbare, le commissaire en
service au commissariat central de Cotonou s’est mis à réagir et à défendre les pauvres dames déjà sous le choc de la chicotte. Seulement voilà, malheur en a pris à notre agent assermenté de la police nationale de défendre ces dames. Comme réponse à l’attitude du policier le revenant toujours dans son zèle va effectuer le même exercice sur notre commissaire en lui donnant des coups de chicotte. Sans réagir, le policier va faire appel aux agents du commissariat de Togoudo. Une fois sur le terrain, les agents de la police n’ont pas hésité à embraquer le revenant dans sa tenue et son guide. Ne me demandez pas si le revenant a été melloté. C’est ainsi que le revenant et son guide sont allés visiter les locaux du commissariat de Togoudo. Mais les réactions et les interventions des sages, notables et adeptes du culte vodoun de la localité ont permis la libération du revenant plus tard. Son guide lui par contre était toujours dans les rayons du commissariat de Togoudo avant notre départ. Si le commissaire n’a pas trop voulu se prononcer sur la non libération du guide, certaines langues expliquent que c’est le guide qui en a à charge le contrôle et les actions du revenant, donc lui devrait assumer les conséquences. Voilà quoi relancer les problématiques sur ce culte.
NB : le commissaire avait entre temps demandé au Egoungoun de donner son nom et il répond "BABA-Ologoun". Enervé le commissaire dit "agent, chauffer le". Et sans attendre le Egoun-goun répond "j'ai bien dit papa ologoun Roger
