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Interdiction de la vente à la sauvette à l’Uac: Pour préserver la vie des étudiants

Publié le vendredi 15 novembre 2019  |  La Nation
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© Autre presse par DR
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L’administration rectorale de l’Université d’Abomey-Calavi vient une fois encore de prendre une décision salutaire pour les étudiants. Elle interdit désormais la vente à la sauvette de tout produit alimentaire sur les campus. Cette décision qui vise à préserver la communauté universitaire de certains dangers est appréciée par les étudiants.


Le recteur de l’Université d’Abomey-Calavi met fin aux activités des vendeurs à la sauvette, notamment les vendeuses de nourriture dans ce haut lieu du savoir. Par la note de service N°601-2019/Uac/Sg/Sacv/Shsa en date du 17 octobre 2019, le professeur Maxime da Cruz interdit la vente à la sauvette qui ne donne pas une certaine crédibilité aux produits alimentaires vendus en ces lieux. Pour garantir la qualité des aliments et assainir le cadre de vie au profit de la communauté universitaire, il demande à ces vendeurs de se conformer strictement à cette décision au risque de s’exposer aux sanctions prévues en cas de non-respect. Renaud Ouinsavi, président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb), salue cette décision de l’autorité rectorale qui vient ainsi sauver les différentes couches de l’université, notamment, les étudiants des griffes de certains vendeurs véreux. «La décision du recteur est noble en ce sens qu’elle vient appuyer les dispositions que les associations d’étudiants prennent pour mettre fin à certaines dérives sanitaires sur les campus », apprécie-t-il. Il fait savoir que son association, en collaboration avec la Croix-Rouge universitaire, mène déjà une opération de contrôle des repas que servent les bonnes dames sur les campus. On ne peut permettre à n’importe qui de venir s’installer sur le campus et de commencer à vendre. La vie des étudiants en dépend », souligne-t-il. A l’en croire, c’est un souci de sécurité qui a amené les autorités rectorales à prendre cette décision. « Sécurité tant alimentaire que des usagers du campus », précise-t-il.
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Mise en œuvre

La note du recteur met également en garde les centres commerciaux qui fournissent les articles aux vendeurs ambulants. Ceux-ci, à en croire la note, risquent la suspension d’exercice sans délai sur les campus s’ils continuent de fournir des articles aux vendeurs à la sauvette.
« C’est une décision louable. Le campus n’est pas un marché où n’importe qui peut venir vendre n’importe quoi », apprécie Rodolpho Dakindji, président de l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb), qui martèle qu’une certaine réglementation est nécessaire. Car, explique-t-il, cela y va de la sécurité alimentaire de la communauté universitaire. Comme le début de toute réforme, Rodolpho Dakindji estime que l’application de cette décision pourrait connaître quelques difficultés au départ mais qu’elle aboutira par la suite. Surtout qu’il s’agit d’un rappel puisque la décision avait été prise mais n’avait pas prospéré. Tout dépend cette fois-ci de la stratégie qui sera mise en place. Le président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin, Renaud Ouinsavi, propose déjà que l’accent soit mis sur la communication, la sensibilisation avec un peu de rigueur. Pour lui, les étudiants ont une grande part à jouer puisque c’est leur vie qui est engagée si la situation perdure.
Il faut reconnaître que beaucoup d’étudiants se retrouvent dans ce lot de vendeurs à la sauvette pour pouvoir joindre les deux bouts. Pour ces derniers, Rodolpho Dakindji laisse entendre qu’un processus d’enrôlement et d’identification doit suivre pour ne pas les mettre dans le même panier que les indélicats. « Il n’est pas interdit de vendre sur les campus mais ce qui est souhaitable ici est que les personnes désireuses de mener des activités commerciales se fassent enrôler et identifier », souligne-t-il. Ce qui permettra de savoir désormais qui entre et qui sort des campus. Le président de l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin confie que ce serait le sens de leur combat les fois à venir de commun accord avec les autorités rectorales. « Nous nous préparons à soumettre aux autorités rectorales les propositions nécessaires pour atteindre cet objectif », conclut-il.





Par Babylas ATINKPAHOUN (Stag),
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