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Développement / Présentation du rapport 2019 sur les pays les moins avancés

Publié le lundi 2 decembre 2019  |  ABP
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© aCotonou.com par PR
Situation Socio-politique au Togo : la société civile africaine fait une déclaration
Lomé le 24 mars 2018. La société civile africaine à travers la plate-forme des Associations et ONGS Africaines pour la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance (PLAFOND) a lancé, samedi, un appel dans le sens de l’apaisement et de la cohésion sociale pour le bonheur du peuple Togolais.
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A l’occasion d’une séance d’échange avec les acteurs de la société civile, du secteur privé et public sur les questions liées au développement, le bureau de coordination du Systèmes des Nations Unies au Bénin a présenté en présence des professionnels des médias le rapport 2019 sur les pays les moins avancés de la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) ce vendredi au siège de l’Unicef à Cotonou.



Ce rapport qui se base sur le programme d’action de Bruxelles et d’Istanbul aborde le financement extérieur du développement, la dépendance persistante de l'aide extérieur des pays les moins avancés (PMA) et les difficultés nouvelles qui émergent de la gestion de l’Aide Publique au Développement (APD).

S’articulant autour de cinq points saillants à savoir la transformation structurelle et le financement du développement, l’évolution des conditions de la dépendance à l’égard de l’aide, la coopération avec le secteur privé, la dépendance de l’aide extérieure et les politiques budgétaires et les alternatives politiques, ce rapport a montré que 50% des PMA n’ont eu aucun excédent de compte au cours de la période 2002-2017, montrant ainsi leur dépendance des ressources extérieures par accumulation de dettes. Les entrées d’investissement étranger direct (IED) dans les pays en développement en 2018 ont été inférieures de 3% à celles de 2015 selon le rapport qui a indiqué que ces PMA ont enregistré une contraction encore plus forte équivalent à 37% au cours de la même période.

Parlant des flux publics et de l’évolution des conditions de l’aide au développement, on retient que, depuis 2003, l’accélération de la croissance économique dans les PMA s’est traduite par une diminution constante du poids relatif des flux d’aide dans les sources de financement du développement. En 2017, le ratio de l’APD par rapport au Revenu National Brut (RNB) dans l’ensemble de ces pays était de 7%, contre 13% en 2003. Des chiffres qui amènent Aristide Fiacre Djossou, économiste au bureau du coordonnateur des Systèmes des Nations Unies au Bénin à dire que les PMA ont encore plus de difficultés à assumer concrètement la responsabilité de la mise en œuvre de leurs propres plans de développement. Aussi, a-t-il poursuivi, nombreux sont ceux d'entre eux dont les assiettes fiscales sont étroites et très sensibles aux chocs négatifs, ce qui entraîne des périodes d’expansion et de contraction de la marge de manœuvre budgétaire.

Pour relever ces défis, une coopération avec le secteur privé s’impose. Ainsi, le rapport a souligné que dans le cadre de l’engagement international de générer des fonds supplémentaires pour atteindre les ODD, les pays donateurs ont lancé une nouvelle génération d'aide au développement menée par le secteur privé en 2014 et donnant à leurs institutions de financement du développement la responsabilité première d’aider le secteur privé à entreprendre une coopération au développement.

Comme alternatives, il va falloir rendre les Etats mieux à même de piloter leurs propres transformations structurelles et son financement, de repenser les partenariats internationaux de développement, de renforcer les systèmes de gestion de l’aide, de consolider les systèmes budgétaires des PMA et de faire en sorte à rétablir la primauté du multilatéralisme.
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