Il se tient depuis hier mercredi 20 novembre dans les locaux du Fonds routier à Cotonou, la deuxième session ordinaire de l’année du Comité sectoriel de dialogue social du ministère des Travaux publics et des Transports. C’est le ministre Bonaventure Aké Natondé qui a procédé à l’ouverture des travaux qui prennent fin cet après-midi.
Par Sabin LOUMEDJINON
Le ministre Bonaventure Aké Natondé se félicite de la tenue régulière des assises du cadre de dialogue de son département qui, dit-il, démontre l’expression de la volonté affichée de part et d’autre pour étudier, rechercher et trouver dans la paix, la concorde et la sérénité les solutions appropriées aux aspirations légitimes des travailleurs du secteur.
Il soutient que le dialogue social entretenu est un bon état d’esprit, une attitude responsable que les Organisations syndicales de concert avec l’administration adoptent dans le but de trouver des solutions négociées et concertées aux différents problèmes consignés sur leur plate-forme revendicative harmonisée
A l'ouverture des travaux de la session du dialogue social, il a également salué l’esprit d’ouverture de tous les représentants des Organisations syndicales du secteur sans lequel, précise-t-il, il n’y aurait pas eu l’accalmie constatée actuellement sur le front social.
Le ministre des Travaux publics et des Transports a souhaité que cette collaboration puisse demeurer pour le bonheur du secteur en particulier et celui du pays en général
Dans un langage franc, Bonaventure Aké Natondé a insisté sur le préalable que représente le dialogue. Il a fait allusion à cette forme de syndicalisme qui semble prendre le pas sur ce qui est prescrit par les conventions internationales sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical. «Cette forme de syndicalisme qui consiste à sortir et divulguer, sans autorisation expresse des chefs des administrations comme le prescrivent les textes, des documents administratifs confidentiels ou non» n’est pas du goût du ministre qui a déploré cette pratique syndicale qu’il qualifie de contraire aux règles qui régissent l’administration publique et par voie de conséquence aux obligations des agents publics qu’ils soient ou non syndicalistes.
Bonaventure Aké Natondé souligne que cette attitude viole l’article 8 de la convention 87 du Bureau international du Travail.
Pour finir, il a expliqué que c’est en cela qu’il pense que le Comité sectoriel de Dialogue social ne doit pas se limiter à ressasser, à chaque session, les revendications contenues dans la plate-forme revendicative des organisations syndicales. «Il doit innover de temps en temps en invitant des experts pour faire des communications sur des thèmes à contenu formateur au profit de l’ensemble de ses membres»