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Contrôle dans les formations sanitaires au Bénin : 24 cas de saisine sur 1233 contrôles

Publié le lundi 2 decembre 2019  |  Matin libre
Benjamin
© aCotonou.com par DR
Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé
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Les membres de la Commission chargée du contrôle des structures de prestation de soins médicaux, après avoir inspecté des formations sanitaires dans les douze départements du Bénin, étaient face à la presse vendredi dernier. 1233 contrôles dans les formations sanitaires publiques et privées et 24 cas de saisine réalisés. C’est le point des actions menées par ladite Commission, un an après son installation.
Mise en place pour le contrôle du respect des normes par les établissements de prestations de soins médicaux, la Commission fait déjà du chemin. « En une année de travail, nous avons effectué 1233 contrôles en deux ou trois passages dans les formations sanitaires publiques et privées des 12 départements de notre pays et nous avons réalisé 24 cas de saisine », a déclaré Pr Blaise Ayivi, coordonnateur de la Commission Chargée du Contrôle des Structures de Prestations de Soins Médicaux. Ainsi, de nombreux manquements au respect des normes sanitaires ont été relevés. Il s’agit entre autres de : « l’hygiène déficiente des locaux, des cours et des dépendances dans la plupart des formations sanitaires publiques en comparaison aux formations sanitaires privées ; l’organisation inadéquate des ressources humaines ; des gardes de 24 à 48 heures avec des repos compensatoires de 48 à 72 heures sont effectuées alors que l’effectif du personnel qualifié ne permet pas d’assurer tous les jours et dans toutes les formations sanitaires la disponibilité du service 24/24 heures ». il a été également déploré une insuffisance de pertinence du diagnostic et l’inadéquation du traitement, notamment par les infirmiers et par des aides-soignants ; le rançonnement des pauvres malades dans le désarroi, la vente illicite de médicaments, le vol et le détournement des recettes ; le non-respect par les formations sanitaires privées du contenu des cahiers de charges pour lesquels les autorisations leur ont été octroyées et l’exercice illégal de la médecine et la formation illégale des aides-soignants et des auxiliaires de santé dans plusieurs cabinets de soins infirmiers. De ce fait, des formations sanitaires publiques et privées ont été fermées. Néanmoins, des propositions seront faites par la Commission. On peut évoquer, « la réorganisation de l’offre de soins par une mutualisation des ressources humaines, matérielles et financières afin d’optimiser l’implication du personnel qualifié ; la transformation de certains centres de santé proches des hôpitaux en centres de jour ; l’utilisation des comptes d’amortissement pour les formations sanitaires qui en possèdent pour l’assainissement et la réfection de leurs centres et l’établissement de contrats de performance aux directeurs des hôpitaux ». Quant aux cas de saisine réalisés, la commission déplore des cas de décès imputables à des défaillances dans l’organisation des services et le non-respect des protocoles de prise en charge des malades et des urgences particulièrement. « La chambre disciplinaire de l’Ordre national des médecins du Bénin (ONMB) s’est penchée sur les dossiers de saisine…ces cas de saisine ont permis aux agents de santé de savoir que les actes professionnels sont surveillés et sanctionnés en cas de non-respect des normes ; de même la population prend conscience qu’elle peut se plaindre pour des soins inadéquats », explique Pr Blaise Ayivi.

A.B
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