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Présentation du rapport sur les pays les moins avancés : Les aides extérieures et le développement des Pma

Publié le mardi 3 decembre 2019  |  Fraternité
Le
© aCotonou.com par DR
Le village Mêko``enclavé`` et à 10 km de la ville de Ouidah
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Il a été présenté le vendredi dernier dans les locaux de l’Unicef à Cotonou le rapport 2019 sur les pays les moins avancés. Ce document des Nations-Unies présenté par Aristide Djossou, membre du bureau de coordination résident du système des Nations-Unies, met l’accent sur les aides extérieures et le développement des Pays les Moins Avancés (Pma). Selon le présentateur, la dépendance à l’égard des ressources extérieures pour le financement de l’investissement productif est l’une des caractéristiques saillantes de l’économie des Pma. Elle a donc une incidence sur la capacité de ces pays à atteindre leurs objectifs de développement, en particulier les Objectifs de Développement Durable (Odd). « Dans le présent rapport, la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement (Cnuced) revisite cette dépendance et apporte sa contribution au débat relatif aux politiques de développement en mettant en évidence les liens qui existent entre les objectifs de développement, la transformation, le développement durable et les droits de l’homme », a-t-il déclaré.
Au cours de cette séance d’échanges qui a réuni les membres de la société civile, les représentants de certains ministères et le secteur privé, Aristide Djossou, a fait savoir qu’il faut clarifier le rôle de chaque structure dans la mobilisation et la gestion des aides. Selon lui, il est préférable d’utiliser les canaux de l’Etat pour mobiliser les fonds au lieu d’en créer de façon parallèle. A en croire les membres de la société civile, ces fonds extérieurs, au lieu de contribuer au développement des Pays les Moins Avancés, sont à la base de leur appauvrissement. Les gouvernants doivent donc revoir leur politique afin de ne pas trop dépendre de ces fonds. Au lieu de tendre la main vers certaines structures pour un éventuel financement extérieur, il vaut mieux organiser la diaspora qui pourra mobiliser des fonds pour le développement du pays.

Isac A. YAÏ
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