Le 1er Novembre 2019, les députés de la huitième législature ont adopté à l’unanimité des membres présents et représentés la loi N°2019-40 portant modification de la loi N°90-032 du 11 Décembre 1990. Une révision conduite avec élégance selon Eugène Dossoumou qui salue l’implication des partis politiques.
Reçu le 1er Décembre dans l’émission “L’Entretien” de la chaîne de télévision privée “E-Télé”, l’ancien secrétaire général du gouvernement du président Boni Yayi a salué l’élégance et la dextérité avec lesquelles la révision de la constitution est intervenue le 1er Novembre 2019. Pour lui, le “fétiche” a finalement courbé l’échine grâce à l’élégance du chef de l’Etat qui a conduit de main de maître le processus. Selon Eugène Dossoumou, la modification de la loi fondamentale est intervenue au bon moment et c’est le fruit de la persévérance du chef de l’Etat qui n’a pas abdiqué malgré l’échec des précédentes tentatives.
Mais ce qui réjouit le mieux le secrétaire administratif du Bloc Républicain, c’est l’implication des partis politiques dans leur ensemble. “ Je me réjouis que le président Talon ait associé les partis politiques dans leur ensemble à travers un dialogue dont les conclusions ont abouti à la révision“, se réjouit-il. Cette modification de la loi fondamentale a permis selon Eugène Dossoumou de corriger les insuffisances qui y sont contenues. Au titre des insuffisances, il se réjouit du renforcement de l’article 42 qui donne des précisions sur des points d’ombre. Il note également comme innovation la création de la Cour des comptes. La limitation du nombre de mandat, estime-t-il montre la volonté du président Patrice Talon de ne pas s’éterniser au pouvoir, fait-il savoir.