Le ministre de la santé, Dorothée Akoko Kindé Gazard était hier mercredi 6 février dans les locaux du Centre Hospitalier Départemental de l'Ouémé-Plateau. A cette occasion, elle a tenu une séance de travail avec les grévistes. A l'issue des échanges, les agents du Chd-Op en grève n'ont pas changé de position dans leur mouvement.
C'était en présence du préfet des départements de l'Ouémé et du plateau et des responsables administratifs du Chd-Op que Dorothée Kindé Akoko Gazard soutenu par tout son cabinet a déroulé hier au Chd-Op une séance de travail avec les agents grévistes. Pendant les échanges avec les agents qui étaient au grand complet, le représentant syndical de ces derniers a fait savoir au ministre que seule la libération de Michel Houémagnon, secrétaire général du Syndicat des Travailleurs Contractuels (Syntraco) du Chd-Op peut sonner la fin du débrayage en cours. Face à la détermination des grévistes, le ministre de la santé dans un ton conciliant les a invité à poser des actions qui permettent la satisfaction de leur revendication. Ainsi, elle demandait aux agents en grève de revoir leur position en attendant d'épuiser toutes les voies de recours pouvant permettre de remettre en cause la décision de condamnation de leur collègue. Mais contrairement à la demande du ministre, Ignace Ligan, militant du Syntraco a pointé d'un doigt accusateur certains responsables du centre qui sont à l'origine de cette situation. A son tour, le préfet des départements de l'Ouémé et du Plateau François Houéssou a dans le même exercice que le ministre invité les grévistes à revoir leur position. C'est alors qu'est intervenue dame Nicole Santos, Sga du Syntraco pour demander aux autorités de leur permettre de retourner à la base afin de prendre une nouvelle décision. Jointe au téléphone dans la soirée, la Sga a révélé que la base a décidé d'accorder un moratoire au ministre. " Ainsi, le service minimum continue et si dans les jours à venir nous n'avons pas satisfaction, nous allons durcir le ton. " a-t-elle confié.