Rentrée politique de l’Opposition hier : La Résistance s’est exprimé, malgré tout

Publié le mercredi 11 decembre 2019 | Matin libre

© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Mobilisation des forces politiques de l`opposition devant la salle majestic de Cadjèhoun ce mardi 10 décembre 2019 suivie de la déclaration des forces de la résistance lu par l"ancien député Basile Ahossi
Cotonou, le 10 décembre 2019. Mobilisation des forces politiques de l`opposition devant la salle majestic de Cadjèhoun ce mardi 10 décembre 2019 suivie de la déclaration des forces de la résistance lu par l"ancien député Basile Ahossi

Les forces de l’opposition béninoise ont effectué une sortie médiatique hier mardi 10 décembre 2019. Basile Ahossi et autres se sont prononcés sur les derniers développements de l’actualité nationale. Seulement les résistants au pouvoir de la rupture se sont vu refuser l’accès à la salle de Conférence le Majestic de Cotonou qui devrait abriter la rencontre. En lieux et places, c’est l’esplanade de la dite salle qui a servi de cadre à la déclaration.

Situation embarrassante pour les forces de l’opposition hier à Cotonou. Alors qu’ils se sont mobilisés massivement pour livrer leur opinion sur les derniers sujets qui défraient la chronique, les portes de la salle de Conférence le Majestic retenue à cet effet et qui aurait été réservée au préalable, leur ont été fermées au nez. Les résistants au pouvoir du régime de Patrice Talon y voient la main secrète du pouvoir. Cependant, cet incident n’a pas empêché les forces de l’opposition de s’exprimer. À travers la voix de leur porte-parole de circonstance, le député Basile Ahossi, les opposants dénoncent la procédure de révision de la constitution. A en croire le porte-parole c’est «en une nuit et en catimini qu’une nouvelle constitution » a été adoptée. Une nouvelle constitution que, selon ses propos « la cour constitutionnelle a déclaré conforme en quelques minutes » au mépris, dit-il, des grandes orientations de la conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990. Pour l’opposition, le régime en place ne travaille pas pour le rétablissement de la démocratie et de la paix. Elle ne se laissera donc pas « conduire à l’abattoir » et attend fort des Béninois qui doivent se tenir prêts, pour œuvrer à la restauration de la démocratie.

Th. A.

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