Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Adjinakou N° 2178 du 6/3/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles



Comment

Société

Ramassage du sable sur les voies : un nouveau job de nuit pour les populations
Publié le jeudi 7 mars 2013   |  Adjinakou




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Après celui des fleuves et de la mer, c'est au ramassage du sable de la rue qu'on assiste aujourd'hui par certaines populations de quartiers de Porto-Novo.

C'est un nouveau job auquel se livrent certaines populations dans la capitale du Bénin des quartiers Tokpota et Dowa. Il s'agit du ramassage du sable transporté sur la voie par l'eau de ruissellement et qui empêche parfois la libre circulation des motos. En tout cas dans les quartiers Dowa et Tokpota, il est facile de constater après 23 heures des personnes qui se donnent à cette sale besogne soit disant pour faciliter la circulation aux motocyclistes qui ont du mal à circuler dans la journée. Alors que le travail du dragage du sable lagunaire continue à Djassin Tokpa et on ne demande quelles en sont les conséquences dans dix vingt ou trente ans aujourd'hui ? Cela n'aurait pas suffit aux populations qui ont estimé qu'il fallait trouver un autre moyen pour désensabler les voies de Porto-Novo et se faire de l'argent et ceci dans la nuit profonde au moment où les motos et véhicules circulent moins. Dame K. O. B interrogée sur cette affaire livre sa version des faits. " C'est sur la voie que j'ai ramassé du sable pour construire la boutique qui est devant ma maison là devant vous, et depuis ce temps que cette boutique a été construite le ciel n'est pas tombé à chaque fois l'eau de ruissellement emporte de quelque part du sable sur la voie et c'est pour cela que nous profitons de cela et c'est parfois la joie pour certains motocyclistes au lendemain " Une version qui semble être banale pour cette dame qui ignore les conséquences de l'acte qu'elle pose , mais interpelle les services en charge de l'environnement et de la protection de la nature , un service aujourd'hui qui s'est totalement éclipsé dans le contrôle du maintien d'un environnement saint dans la capitale du Bénin lorsqu'on se projette les images choquantes des caniveaux à visage ouverts le long de la voie adjra-dokodji et dans les tronçons de kandévié bar -dragon et Owodé dans la capitale du Bénin, Porto-Novo . Face à ce nouveau job auquel se livrent femmes, enfants et jeunes parfois de même concession dans ces quartiers, la question est de savoir à quelle police s'adresser pour barrer la voie à ce fléau ? Celle qui est plus indiquée ne travaille pas la nuit c'est-à-dire la police environnementale et celle de l'ordre , elle ; dans sa patrouille ne se préoccuperait point de ce nouveau job puisqu'elle n'aurait rien à gagner en les arrêtant car elle est à la recherche des bandits de nuits et des motos sans pièces . En tout, cas les grognes des populations commencent et l'autorité compétente doit agir dans la stricte rigueur des lois qui régissent notre pays et surtout ce secteur. Une enquête minutieuse recommandée par les services compétents doit suivre ce phénomène afin que les auteurs soit épinglés.

Ernest LATOUNDJI

 Commentaires