Pierre Codjo Tchintchin : « Être opposants sans concession, c’est faire du mal à son pays »

Publié le lundi 16 decembre 2019 | Le Matinal

© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Mobilisation des forces politiques de l`opposition devant la salle majestic de Cadjèhoun ce mardi 10 décembre 2019 suivie de la déclaration des forces de la résistance lu par l"ancien député Basile Ahossi
Cotonou, le 10 décembre 2019. Mobilisation des forces politiques de l`opposition devant la salle majestic de Cadjèhoun ce mardi 10 décembre 2019 suivie de la déclaration des forces de la résistance lu par l"ancien député Basile Ahossi

L’émission sociopolitique ‘’L’entretien’’de la chaîne de télévision béninoise E-Télé a reçu dimanche 15 décembre 2019 Pierre Codjo Tchintchin. Cet ancien membre du Parti de la révolution populaire du Bénin Prpb a notamment opiné sur le la révision de la constitution Béninoise.

La révision de la loi fondamentale du Bénin selon Pierre Codjo Tchintchin est venue à point nommé pour consolider les bases démocratiques du pays. Dans son argumentaire, l’invité a indiqué que la vie est en perpétuelle évolution et de ce part, il doit y avoir par moment de changement de mentalité. « On ne peut pas considérer notre constitution comme une bible qu’on ne peut pas modifié. La constitution américaine avec de nombres années d’expérience démocratique a été retouchée à plusieurs reprises et donc, le Bénin ne devrait pas faire exception » a-t-il déclaré. Pour Pierre Codjo Tchintchin, il ne devrait pas y avoir de contestation compte tenu du contexte dans lequel a eu lieu la révision de la constitution. Une modification qui à en croire ses propos n’est que le fruit de réflexion des travaux du dialogue politique national. « Des gens ne devraient pas s’opposer à la légitimité de cette constitution du moment où les bases de la loi fondamentales à savoir, le principe du multipartisme intégral, le libéralisme économique, sont toujours de mises ». Cet ancien militant du Prpb pense d’ailleurs que ceux s’y opposent ne visent que leurs intérêts individuels et égoïstes. « Malgré les divergences, il faut s’en tenir à l’essentiel qui consiste à sauvegarder l’unité nationale dans un contexte mondial et régional compliqué. Si nous voulons contrôler l’administration pour la mettre au service de nos groupes d’intérêt ou si nous restons sur cette position de division, d’opposition sans concession, nous faisons du mal à notre pays » a-t-il conclu.

MARCUS KOUDJENOUME

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