Le lundi 16 décembre 2019, cela faisait 3 ans que le Programme d’actions du Gouvernement ‘’Bénin Révélé’’ a été lancé. Après ces 3 années, des résultats probants sont engrangés dans plusieurs secteurs. En effet, après la phase des études et de la mobilisation des ressources, plusieurs projets sont réalisés ou d’autres en cours de réalisation et s’exécutent globalement de manière satisfaisante. Au nombre de ceux-ci, l’on a le projet asphaltage qui attire l’attention de tous ceux qui visitent chacune des 9 villes prises en compte dans le cadre dudit projet. Ce dernier a permis la transformation progressive des quartiers entiers, des rues de liaison entre quartiers ou arrondissements. Ainsi, des endroits où on n’avait jamais imaginé que les pavés passeraient, encore moins le goudron, changent complètement de visage et dans quelques mois, les habitants de ces villes et les usagers de ces axes pourront profiter pleinement des bienfaits du projet qui rendra la mobilité plus facile et contribuera à l’embellissement desdites localités. Ce projet, qui s’intègre dans le vaste et ambitieux programme d’assainissement du cadre de vie des populations, s’accompagne de l’assainissement pluvial de Cotonou, de la protection de la côte béninoise.
De la construction des marchés modernes à travers le pays
La modernisation des marchés est également une composante essentielle de l’assainissement du cadre de vie des populations et tient à cœur au Gouvernement de la Rupture. En effet, sur les 35 marchés retenus dans le cadre de ce projet, 20 ont déjà fait l’objet d’attribution aux entreprises adjudicataires. La remise des sites de construction de 9 d’entre eux, a été effectuée à Cotonou. Les 11 autres sont des marchés régionaux et la procédure de signature des contrats s’achève dans les prochains jours. Elle sera suivie de la remise des sites. La construction de ces marchés dont les maquettes évoquent des infrastructures ultra modernes, va contribuer à transformer le visage de la capitale économique, Cotonou et donner une nouvelle allure aux espaces marchands des autres villes prises en compte. A ces grands projets, le Gouvernement du Président Patrice Talon a associé la gestion moderne des déchets solides ménagers en vue de débarrasser les villes, en l’occurrence celles du Grand Nokoué regroupant Porto-Novo, Sèmè-Podji, Cotonou, Abomey-Calavi et Ouidah, des ordures et autres saletés qui en ternissent son image. D’ailleurs, la société créée à cette fin lance officiellement ses activités ce jour, mercredi 18 décembre.
Des actions pour rendre l’eau potable accessible à tous
En vue de permettre à toutes les populations des villes et villages d’avoir accès à l’eau potable d’ici 2021, le régime en place a mobilisé près de 500 milliards. Dans ce registre, beaucoup de chantiers d’adduction d’eau multi villages sont en cours à travers le pays. En milieu urbain, des travaux sont déjà engagés et montrent qu’il s’agit d’un secteur où la dynamique en cours depuis 3 ans augure un lendemain meilleur et les populations des localités où les travaux sont achevés, expriment déjà leur reconnaissance au Chef de l’Etat et à tout son gouvernement.
Le plein essor des secteurs de l’Education et de l’Agriculture, 3 ans après
Présenté avec brio et enthousiasme par le Chef de l’Etat, Patrice Talon et chacun des membres de son gouvernement d’alors, aux présidents des institutions de la République, au corps diplomatique accrédité au Bénin, aux Partenaires techniques et financiers, acteurs de la société civile et bien d’autres, l’ambitieux Programme d’actions du gouvernement (Pag), principale feuille de route pour le développement du Bénin à l’horizon 2021, a bouclé trois ans d’existence le lundi 16 décembre dernier. Loin des promesses et autres explorations qui ont suscité l’engouement de voir se réaliser ces différents projets pour le bien-être des populations, des résultats sont tout de même engrangés sur le terrain dans plusieurs domaines. Dans le secteur de l’éducation, on peut retenir qu’en trois ans, de gros efforts d’assainissement ont été enregistrés dans le giron des Etablissements privés d’enseignement supérieur à travers leur régularisation d’une part, et l’organisation des examens nationaux de Licence et Master pour crédibiliser les diplômes obtenus par les étudiants, d’autre part. A un niveau un peu plus bas, le gouvernement a instauré une série d’évaluations diagnostiques en vue d’identifier les besoins, de répondre efficacement au problème du manque d’enseignants compétents et au renforcement de capacités dans le primaire et le secondaire. Une initiative qui a conduit à un recrutement, au titre de l’année 2019-2020, de plus de 27.000 enseignants (près de 16.000 au secondaire et près de 11.000 au primaire). Une avancée qui contribue grandement à réduire les déficits traditionnellement observés.
Le Bénin dans le peloton de tête des pays agricoles, en Afrique
Le volet agriculture du Pag vise d’abord à agir sur les leviers politiques, administratifs, économiques et sociaux pour mettre le pays en mouvement, en impulsant une relance rapide et durable de l’économie. Une relance qui a pris corps avec des résultats très probants dans la production agricole. Et pour preuve, le Bénin est devenu cette année, le champion africain dans la production de l’or blanc, le coton, devant le Mali et le Burkina Faso. Grace au dynamisme insufflé par le Chef de l’Etat, Patrice Talon et le démarrage de la modernisation de la filière, la production béninoise a largement dépassé les 700.000 tonnes de coton graine, sur la campagne 2018-2019. Une performance louable qui le place au sommet des producteurs africains de coton et qui, comme annoncé, sera rééditée au terme de la prochaine campagne 2019-2020, avec une production de plus de 800.000 tonnes. Outre le coton, le Bénin s’est également illustré de forte belle manière dans la production des cultures vivrières. Le rapport sur la note de conjoncture économique régionale du 4ème trimestre de 2018 produit par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), classe le Bénin au second rang des meilleurs pays en production vivrière dans l’espace régional, après la Cote d’Ivoire. Ceci, avec une production de 11.269.403 tonnes. En effet, pour atteindre les objectifs en vue d’accroitre la production des produits vivriers, les producteurs ont été incités à produire massivement le maïs dans le cadre de ladite campagne. Et visiblement, les résultats ont donné raison au chantre du nouveau départ qui ne cesse de clamer que les réformes constituent les seuls moyens pour sortir le Bénin de la léthargie. Ces deux performances traduisent, à elles seules, la portée des réformes engagées et des résultats déjà atteints.