Les opérateurs économiques ont voté, mercredi 18 décembre, pour renouveler les membres de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib). Un scrutin électronique, sans anicroche, qui augure d’une assemblée consulaire digne du nom, a rassuré l’administrateur provisoire peu avant la fin du scrutin.
Tout s’est déroulé comme sur des roulettes pour les élections consulaires de ce mercredi 18 décembre. Le point de la journée du vote présenté par l’administrateur provisoire Alain Hinkati indique un vote sans anicroche, mais surtout un vote électronique auquel les opérateurs économiques ont massivement adhéré. « Depuis 00 h, les opérateurs économiques sont en train de voter. Ce que nous pouvons noter à cette étape est qu’il y a eu un véritable engouement et le dispositif de vote électronique a été plébiscité par les opérateurs économiques. Le vote a été ouvert à 00 h et déjà à 8 h du matin, nous avons enregistré près de
50 % de taux de participation », a déclaré l’administrateur provisoire.
Au cours d’une brève déclaration de presse au siège de l’institution consulaire pour faire le point du vote, Alain Hinkati a expliqué qu’il s’agit d’un « véritable plébiscite ». Il tenait pour cette raison, « à féliciter les opérateurs économiques qui ont compris l’enjeu ». C’est un dispositif facile d’utilisation et qui rentre dans la modernité, selon lui. Le processus de réforme engagé à la Ccib et soutenu par le gouvernement a été véritablement un succès et a rencontré l’adhésion des opérateurs économiques, salue-t-il.
Cette élection, devrait-on le rappeler, permettra d’élire les 69 membres de la prochaine assemblée consulaire parmi les 82 candidatures enregistrées. Seul bémol, le nombre des élus sera réduit à 60, faute de candidatures dans certaines catégories qui ont pourtant enregistré des élections, selon les explications de l’administrateur provisoire. « Au total 60 sièges seront pourvus parce que dans certains corps électoraux, nous n’avons pas pu enregistrer de candidatures pour la simple raison que les électeurs qui se sont inscrits n’ont pas voulu être candidats ou n’ont pas rempli les critères, et tout cela est à mettre à l’actif des réformes que nous avons faites et nous avons souhaité qu’à l’assemblée consulaire, nous ayons des opérateurs économiques les plus représentatifs ou irréprochables parce qu’ils sont à jour vis-à-vis de leurs obligations fiscale et sociale », note Alain Hinkati.