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Secteurs Eau et Mines : De lourds investissements pour de meilleurs résultats

Publié le mardi 7 janvier 2020  |  24 heures au Bénin
Eau
© aCotonou.com par DR
Eau potable
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Les secteurs minier et hydraulique revêtent d’une importance capitale pour le gouvernement. Depuis 2016, le gouvernement s’emploie grâce à la volonte manifeste du chef de l’Etat à non seulement révèler les ressources minières mais surtout et prioritairement à offrir l’eau potable à toutes les populations beninoises.
Le Président Talon a fait donc de l’accès universel à l’eau potable à tous les Béninois où qu’ils soient un véritable pari.

Le gouvernement de la Rupture s’est donné pour tâche d’atteindre les objectifs du développement durable en matière d’acces à l’eau potable.
D’un autre côté, le chef de l’État et son équipe entendent révéler et d’exploiter les richesses du sous-sol béninois. En 2019, les responsables du ministère de l’Eau et des Mines ont poursuivi la dynamique pour donner à ces secteurs les moyens de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations et au développement économique du Bénin.
Le programme relatif à l’accès universel équitable et durable à l’eau potable en milieu urbain n’a pas été sans succès et les résultats en témoignent. On note entre autres, l’amélioration de la capacité de stockage de plus de cent quarante-trois mille six cent soixante-quatre (143.664) m³ d’eau, la réalisation des travaux de pose de 176 km de réseaux de distribution et de 47 km de réseaux d’adduction, le raccordement d’environ 12.000 nouveaux abonnés.

Priorité à l’eau potable

Par ailleurs, il y a des ouvrages en cours d’achèvement qui ont pour impact d’augmenter de 617 m³/h à 1500 m³/h, soit plus du double de la capacité actuelle de production d’eau du système d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abomey-Calavi pour la première phase. Les ouvrages permettont aussi d’augmenter la capacité de stockage de 500 m³ à 4000 m³, soit huit fois la capacité actuelle et accroître de 103 km du réseau de distribution et de 28 km de réseaux d’adduction dans la ville d’Abomey-Calavi pour la première phase d’exécution des travaux.
Il sera question dans ce volet d’accroître de 298 km le réseau de distribution et réaliser 7000 branchements à coût réduit dans la ville de Parakou avec une capacité de production qui passe de 400 m³/h à 1700 m³/h, d’augmenter la capacité de production d’eau de 1550 m³/h et celle de stockage de 2000 m³ dans les villes d’Abomey, Bohicon, Djidja, Agbangnizoun, Za-Kpota, Zogbodomey puis accroître de 73 km et de 19 km le linéaire de réseau de distribution et d’adduction d’eau dans les villes d’Abomey, Bohicon, Djidja, Agbangnizoun, Za-Kpota, Zogbodomey.
En milieu rural, on note deux cent trente-quatre milliards (234.000.000.000) F.CFA mobilisés pour la mise en œuvre du Plan Directeur d’Approvisionnement en Eau Potable en Milieu Rural (PDAEP-MR) à travers l’exécution de six (06) projets structurants. Il a permis en 2019, la réalisation en cours de 199 forages à gros débit disséminés dans tous les départements du pays.
Il y a 110 chantiers d’AEV multi villages en cours d’exécution dont 24 seront réceptionnés au plus tard en avril 2020.
Le PDAEP-MR a permis l’achèvement des travaux de la plateforme digitalisée en vue de faire l’inventaire du patrimoine hydraulique et le suivi de l’exploitation et la Construction en cours de la station de traitement de boues de vidange de Sèmè.
Plus de 400 milliards FCFA ont été mobilisés en 3 ans contre jusque-là 40 milliards en un quinquennat.
Pour le volet Gestion Intégrée des Ressources en Eau, Il est mis en œuvre des actions visant le renforcement des actions visant la valorisation économique des ressources en eau à travers le développement d’infrastructures hydrauliques multifonctions, la maîtrise de l’eau à des fins de sécurité alimentaire etc ; la création du Comité du Bassin Hydrographique du Mono, la gestion des Bassins versants Mono, Pendjari et Mékrou et le suivi de la Ressource en Eau souterraine et de surface.
La réalisation en cours de 11 micros barrages, la construction en cours de quatre (04) retenues d’eau totalisant un volume d’eau de 8.200.000 de m³ et l’aménagement de 169 ha de périmètre irrigué à des fins agropastorales en sont aussi les retombées du plan.
Globalement, ces projets visent l’atténuation d’environ 50% des risques liés à l’eau (inondations, pollution, …), la mobilisation d’une importante quantité d’eau à des fins multi-usages et le développement de l’écotourisme autour des barrages.

Valorisation des richesses du sol et du sous-sol

En ce qui concerne le secteur des mines, l’accent a été mis sur l’élaboration d’un nouveau Code minier, du Code des substances explosives et du document de stratégie du secteur des mines.
Le gouvernement a procédé à la signature d’un accord de coopération avec la société d’Etat Russe ‘’ ZARUBERZH GEOLOGIA’’ en vue de la promotion et l’intensification de la recherche minière.
Les mesures pour la réorganisation de l’artisanat minier à travers l’identification des zones appropriées où l’exploitation artisanale sera autorisée pour un meilleur encadrement de l’activité afin qu’elle contribue à l’accroissement de la richesse nationale sont prises. Ce qui induit les travaux de délimitation des couloirs et d’exploitations artisanales pour l’or, le sable, des quartzites, l’argile et les graviers ont été lancés. Le.gouvernement a opté pour le déguerpissement des exploitants illégaux des sites miniers du pays, la fermeture des carrières d’exploitation illégale, la confection des plaques d’interdiction d’exploitation dans les zones non autorisées en attente d’implantation et ; le maintien de l’état de veille sur tous les sites miniers d’exploitation par des missions d’inspection périodique.
Au niveau du secteur des hydrocarbures, le gouvernement a opté pour l’adoption d’un nouveau code pétrolier, l’actualisation des études de faisabilité existante pour le démantèlement des plateformes abandonnées au niveau du champ pétrolifère de Sèmè.
Un accord a été signé dans le cadre de la construction et de l’exploitation du pipeline Export Niger-Bénin.
La mise en œuvre de ces projets et programme ont engendré une mobilisation de ressource évaluée à plus de 502 milliards de FCFA dont 493 milliards pour le secteur de l’Eau.
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