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Plusieurs hangars et boutiques détruits ce matin à Placodji

Publié le mardi 7 janvier 2020  |  La Nouvelle Tribune
Opération
© aCotonou.com par Didier Assogba et Didier Kpassassi
Opération de déguerpissement à Cotonou.
Cotonou, le 04 Janvier 2017. Opération de déguerpissement à Cotonou à Aïbatin
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Les opérations de déguerpissement ont repris ce matin dans la ville de Cotonou notamment à Placodji sous l’égide de la préfecture. La cible a été surtout les boutiques et autres locaux commerciaux installés le long de la rue à côté de la cimenterie et qui mène à la plage.

Sous le coup d’un engin lourd et sous la surveillance des éléments de la police républicaine, ces boutiques et hangars qui occupaient l’espace public ont été détruits aux environs de 11h ce mardi 7 janvier 2020. Certains propriétaires, ceux des locaux au fond de la voix, ont eu la chance de démolir eux-mêmes leurs installations pour sauver ce qui peut l’être avant que l’engin ne rase le reste.

Aux dires de certains commerçants, même s’ils n’étaient pas situés sur la date de l’opération, ce n’était pas une surprise. Ils avouent avoir reçu l’information des jours plutôt. Par contre, d’autres informent n’avoir pas été au courant. Selon d’autres sources, ils n’étaient pas la cible initiale de l’opération de ce matin.

Ils avancent que l’équipe de déguerpissement serait venue pour détruire des habitations le long de la plage dans le cadre du projet d’assainissement des berges lagunaires de Cotonou et qu’une fois sur les lieux, elle a rebroussé chemin suite aux plaidoyers des populations. Ils sont conscients que l’équipe reviendra.

Pourtant ils s’en réjouissent
Dans l’un ou l’autre cas, alors que les occupants de ces espaces libérés pleurent leurs activités, d’autres habitants et autres habitués du quartier se réjouissent de l’opération. Au-delà du volet propreté, c’est une opération à impact sur leur sécurité dans la zone, à les en croire.

Un agent de sécurité en fonction dans la zone informe que cette rue et l’ensemble de la zone sont difficile d’accès dès la tombée de la nuit du fait du grand banditisme et du commerce de sexe qui s’y développe. Il rappelle que c’est le quartier général d’un grand réseau de hors la loi surnommé « banque mondiale » détruit entre temps par la police mais dont les éléments opèrent toujours.
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