Le journaliste Aristide Fassinou Hounkpèvi est arrêté par la police à Lokossa et transféré à l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité. L’information est donnée par l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) qui exige la remise en liberté immédiate du journaliste dont la garde à vue a été prolongée de 72 heures hier lundi 06 janvier.
Aristide Fassinou Hounkpèvi, rédacteur au sein de la presse en ligne « L’Autre Figaro » et correspondant Mono-Couffo de « La Nouvelle Tribune » est dans les mailles de la police. Selon l’UPMB, cette arrestation fait suite à la publication supposée d’informations mensongères sur les réseaux sociaux. « …toute chose qu’aucune preuve matérielle ne permet d’étayer jusqu’à ce jour. Il y a donc un flou autour du chef d’accusation du sieur Aristide Fassinou Hounkpèvi », précise le communique de l’UPMB.
L’UPMB se dit déçue face à cette énième interpellation qui met en mal la liberté de la presse dans un pays démocratique comme le Bénin. « En considérant que dans une démocratie, l’arrestation du journaliste doit être une exception, l’UPMB constate avec amertume et réprobation cette énième interpellation aux allures de traque à l’encontre des professionnels des médias du Bénin au regard de l’impressionnant déploiement de forces de l’ordre de Cotonou à Lokossa pour procéder tôt à 5h30 minutes à l’arrestation du journaliste Aristide Fassinou Hounkpèvi », peut-on lire dans le communiqué.
La remise en liberté du journaliste exigée
Pour la sauvegarde et la promotion de la liberté de la presse, l’UPMB exige la remise en liberté immédiate du journaliste Aristide Fassinou Hounkpèvi. Cette arrestation intervient après celle du journaliste Ignace Sossou, condamné à 18 mois de prison ferme et 200 mille F CFA d’amende. Il lui est reproché d’avoir relayé des propos du procureur Mario Metonou qu’il aurait sortis de leur contexte.
Le cas du journaliste Ignace Sossou a suscité une grosse polémique sur le plan national et international. Plusieurs organisations de presse sont montées au créneau pour réclamer la libération du journaliste. Selon elles, ce qui est reproché à Ignace Sossou est sans substance et ne mérite pas la peine infligée à Ignace Sossou.