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Rentrée sociale à l’Université d’Adjarra : La D/Cous prend langue avec les étudiants

Publié le mercredi 8 janvier 2020  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
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Le Centre des Œuvres Universitaires et Sociales (COUS) a effectué la rentrée sociale avec les étudiants du Centre Universitaire d’Adjarra (CUA). Contrairement à la tradition de ces circonstances qui lui exige une séance de travail avec les Responsables et délégués d’amphi des étudiants, la Directrice du Cous Gisèle Fagbohoun a préféré se déplacer vers les étudiants d’Adjarra pour s’enquérir de la réalité de ces derniers. Elle a eu à ses côtés le coordonnateur du Centre Universitaire d’Adjarra (CUA) Ali Rachad.



“Aujourd’hui est un grand jour. Ce délai de grâce restera graver dans l’esprit de chacun de nous ici présent. La plus haute autorité hiérarchique de notre Université en matière de social honore aujourd’hui de sa présence notre Centre Universitaire. Quel honneur ! Le bonheur est sans doute en route, à quelques pas de nous. Faire le déplacement d’Abomey-Calavi pour Adjarra n’est pas aisé. Prendre la route malgré l’état des voies et le climat peu clément d’une grande ville pour se rendre au chevet des démunis dans une campagne éloignée comme Adjarra, c’est la preuve d’un dévouement, d’un amour du travail, d’un cœur à l’écoute des autres. Rien ne vous oblige Madame la directrice de faire vous-même le déplacement jusqu’ici. Rien ne vous oblige à faire ce geste grandiose de considération que vous venez par votre présence de manifester à notre égard” a déclaré le porte-parole des étudiants Razack Djissou. Il a ajouté que le Centre Universitaire d’Adjarra, est le fils aîné de l’UAC. Pour ce qui est des maux qui minent le CUA, on note qu’une seule faculté existe mais pour trois entités, donc neuf années d’études, le centre compte plus de sept mille âmes. On note aussi l’inexistence d’un cadre logistique capable de contenir les 7000 étudiants donc un grand amphi digne de théâtre. Il n’y a que trois entités du premier cycle, soit trois groupes d’étudiants par entité. Mais en tout, le CUA n’a que cinq salles de cours : deux paillottes et le complexe d’amphi UEMOA R+2 qui est d’ailleurs la vitrine du centre. La salle construite pour accueillir un restaurant a dû être transformée en salle de cours pour l’occasion, vu qu’elle est restée des années entières sans vraiment servir à ce que de droit. “”Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne”. Chaque étudiant formé est une élite gagnée. Nous demandons ainsi votre aide pour panser nos plaies. Des professeurs effectuent de longs trajets pour nous transmettre leurs connaissances mais n’arrivent malheureusement des fois par manque de cadre de cours. Nous essayons de nous y adapter des fois en faisant des cours sous des arbres en plein air avec l’humilité des enseignants. Mais toutes les saisons ne sont pas favorables. Et à mesure des années, l’effectif évolue et le mal s’empire…



Nous avons besoin de moyens de transport, d’un restaurant, d’une infirmerie bien équipée en matériels et en personnel, d’une prise en charge pour les étudiants, de terrain de sport, d’un centre culturel et des amphis. Nous disposons d’un seul bus ‘(d’une cinquantaine de place) pour sept mille étudiants ! Un bus qui marche à peine et est resté sur place depuis des années” a-t-il fait savoir. À cela s’ajoute l’inexistence du réseau internet, malgré l’importance de l’internet dans le monde scientifique aujourd’hui et les innovations croissantes observées dans le domaine des Tics. Le centre ne dispose pas encore d’un réseau Wi-Fi de haute qualité pouvant permettre de procéder à des recherches avec facilité. “Madame la Directrice, avec la permission du Monsieur le coordonnateur, nous voulons faire de vous la marraine des étudiants du centre universitaire d’Adjarra CUA” a-t-il conclu.



La Dcous, en répondant au porte-parole des étudiants, a fait savoir que le Cous ne gère plus les logements mais plutôt le social. La directrice Cous a signalé que des dispositions administratives sont en cours afin de permettre au CUA de disposer d’un terrain de sport et pour une amélioration des conditions de vie.



Le Cous intervient aussi dans les domaines du transport, la restauration et la culture. Selon la Dcous Gisèle Fagbohoun, pour le moment seule l’Université d’Abomey-Calavi est concernée par les moyens de transport mais néanmoins, elle s’est engagée à rendre compte de cette doléance à son autorité de tutelle.



Pour ce qui concerne la restauration, elle a rappelé qu’il y avait un projet en Ppp avec une banque de la place. Malheureusement, la faible bourse des étudiants n’a pas permis que le projet prospère. “Mais un Ppp peut-être fait dans l’immédiat pour corriger le tir en attendant que le gouvernement réagisse” a-t-elle proposé. Pour ce qui est de l’infirmerie, la directrice a fait savoir que des partenaires ont donné de l’équipement sanitaire qui est encore au magasin. Cela peut être installé dans le local apprêté par les responsables du CUA. La directrice a promis que l’infirmerie sera prête avant la fin du mois. Elle a annoncé aussi que des formations vont accompagner l’installation de l’infirmerie. Aussi a-t-elle fait savoir que la prise en charge est un droit à tout étudiant qui ne payera que 20% des prestations bénéficiées. Sur ce, elle a remis un lot de prise en charge aux responsables du CUA pour les étudiants.

Kola PAQUI
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