Il va s’expliquer sur une série de questions orales avec débat à lui adressées par les députés dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale, la seconde mission du Parlement après le vote des lois. Les questions sont surtout relatives au fonctionnement des Ecoles normales des instituteurs (Eni) face à la pénurie d’enseignants dans les écoles, à la situation des enseignants reversés de 2008 recalés aux évaluations et la gestion comptable des écoles à partir de la rentrée scolaire 2019-2020, à la mise en œuvre de la nouvelle architecture du système éducatif, à l’insuffisance de salles de classe et déficit d’enseignants dans les écoles primaires et enfin au fonctionnement de la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop). Les ministres sectoriels concernés dont Salimane Karimou en charge des Enseignements maternel et primaire et Sadya Assouma de l’Industrie et du Commerce devront apporter les éléments de réponse nécessaires à ces préoccupations des députés de la huitième législature. La séance plénière de ce jeudi qui s’ouvre sur les dossiers d’interpellation du gouvernement est la toute première au titre de 2020. Toutes choses qui témoignent de l’engagement des députés à accorder cette année une place de choix au contrôle de l’action gouvernementale.