Ce vendredi 10 janvier 2020, la Ministre béninoise du Numérique et de la Digitalisation, Présidente du Réseau Francophone des Ministres en charge de l’Economie Numérique (RFMEN), Aurelie Adam Soulé Zoumarou a participé à la première réunion du Groupe de travail sur le numérique mis en place par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). A l’issue de cette rencontre, le mandat et les modalités de fonctionnement du Groupe de travail seront connus.
Le groupe de travail sur le numérique a été officiellement lancé ce jour par la la Secrétaire Générale de la francophonie et Aurélie Adam Soulé Zoumarou, Présidente du RFMEN. Cette activité qui s’est tenue à Paris a pour objectifs de :
préciser le mandat et les modalités opérationnelle du groupe de travail;
avoir de premiers échanges sur l’accès aux infrastructures et la connectivité dans l’espace francophone.
Initié le 29 octobre 2019 lors du Conseil Permanent à Monaco, le groupe de travail est composé d’experts des différents pays membres de l’OIF. Il a pour mission de « proposer des pistes de solutions concrètes dans des domaines prioritaires pour l’espace francophone tels que la connectivité et l’accès aux infrastructures, la présence de la langue française dans l’Espace numérique, l’exploitation du numérique dans l’éducation, l’employabilité dans les métiers du numérique et l’entrepreneuriat ».
Quid de la présence du Bénin?
Plusieurs facteurs justifient la présence du Bénin à cette rencontre. En effet, en sa qualité de pays assurant la présidence du réseau francophone des ministres en charge du numérique, « la présence du Bénin à cette rencontre permettra d’impulser la vision de travail du groupe et de mettre en avant, les réflexions et les actions en lien avec les thématiques les réflexions et les actions relatives à l’entreprenariat, à la connexion des infrastructures scolaires et à l’utilisation des potentialités du numérique dans l’éducation et la formation ».
Le rappel des activités menées et des perspectives du Réseau Francophone des Ministres de l’Economie Numérique dont elle est la présidente ;
Les opportunités de la connectivité dans l’espace francophone et plus particulièrement les conséquences d’une bonne disponibilité de la connectivité dans les domaines de la santé, de l’éducation etc. ;
La mobilisation des différents acteurs dans l’espace francophone sur les différents objectifs à atteindre par la francophonie dans le secteur du Numérique.
Les stratégies visées par le groupe de travail
Pour l’atteinte des résultats attendus, le groupe de travail mettra l’accent sur
cinq stratégies. Il s’agit de :
1- Renforcer l’accès à internet des pays qui le souhaitent ;
2- Aider les Etats à assurer la connexion des infrastructures scolaires et l’utilisation des potentialités du numérique dans l’éducation ;
3- Apporter une expertise pour étendre l’éducation au numérique ainsi que la formation aux métiers créés dans ce secteur, et identifier des
leviers pour développer l’entrepreneuriat dans le numérique ;
4- Proposer des pistes concrètes de solutions pour développer la visibilité des contenus en français et leur diffusion au plus grand nombre dans l’espace numérique ;
5- Identifier les sujets de régulation relatifs à l’économie du numérique et à la protection des droits dans l’espace numérique sur lesquels la Francophonie pourrait avoir une action de plaidoyer international.
Sur la base de ces thématiques, il est attendu du groupe de travail des propositions d’actions concrètes en vue de :
Accompagner les pays qui le souhaitent à renforcer leur accès à internet;
Aider les États à assurer la connexion des infrastructures scolaires et l’utilisation des potentialités du numérique dans l’éducation;
Apporter une expertise pour étendre l’éducation au numérique ainsi que la formation aux métiers créés dans ce secteur, et identifier les leviers pour développer l’entrepreneuriat dans le numérique;
Proposer des pistes concrètes de solutions pour développer la visibilité des contenus en français et leur diffusion au plus grand nombre dans l’espace numérique;
Identifier les sujets de régulation – relatifs à l’économie du numérique et à la protection des droits dans l’espace numérique – sur lesquels la Francophonie pourrait avoir une action de plaidoyer international.