Les leaders du parti Union Progressiste (UP) ont fait le point des activités, un an après la création du parti.
Le bilan a été fait lors d’une conférence de presse samedi 11 janvier 2020 à Abomey-Calavi.
Les responsables de l’UP ont également réfléchi aux prochaines élections communales et locales annoncées pour mai 2020.
Selon le bilan présenté par l’ex ministre de l’industrie et du commerce, Lazare Sèhouéto, le parti au cours des douze derniers mois a enregistré des adhésions de militants. Le nombre de militants identifiés à la date d’aujourd’hui est de 400.000, a-t-il précisé. A en croire M. Sèhouéto, le défi de la formation politique est de transformer ces 400.000 militants en soldats pour qu’aux prochaines élections, le parti puisse avoir de meilleurs résultats. « Nous avons posé les bases pour que nos structures de base au niveau de chaque village puisse être installé. Il s’agit pour nous de faire en sorte que chacun des militants du parti ait le sentiment d’appartenir à un même corps et que ce corps puisse aller à la conquête non seulement de l’électorat, mais à la conquête de l’ensemble de ce qu’il faut faire pour alléger les souffrances de ce pays, pour mériter de l’espoir que place en nous notre peuple », a expliqué l’ex ministre.
Le président de l’Union Progressiste, Bruno Amoussou, a mis l’accent sur l’esprit du groupe qui doit animer les militantes et militants du parti. « Ce qui est important, c’est pas chacun de nous aussi prestigieux que cela soit. Ce qui est important, c’est le groupe que nous voulons former. C’est la confiance en ce que nous sommes entrain de faire, c’est la certitude que nous allons vaincre, c’est aussi l’engagement à y participer », a-t-il souligné. Bruno Amoussou a exhorté les militants UP à s’investir davantage dans la vie du parti pour que la formation politique puisse jouer « un rôle de plus en plus déterminant dans la conduite des affaires politiques et dans l’évolution économique et sociale du pays ».