Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

Bénin: nouvelle mutation pour le syndicaliste Thierry Dovonou

Publié le dimanche 12 janvier 2020  |  BENIN WEB TV
Bénin:
© Autre presse par DR
Bénin: nouvelle mutation pour le syndicaliste Thierry Dovonou
Comment


Muté le 19 décembre 2019 du collège d’enseignement général de Djègankpèvi (Porto-Novo) au collège d’enseignement général de Sèkandji (Sèmè-Podji) pour des actes subversifs, le secrétaire général du Synappec, Thierry Dovonou, est à nouveau muté au collège d’enseignement général les Cocotiers à Porto-Novo.
Muté par le directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle pour « des indiscrétions et des raisons d’insécurité liées à des messages publiés sur les réseaux sociaux » en décembre 2019, le professeur des sciences de la vie et de a terre, Thierry Dovonou, a reçu ce 3 janvier 2020 un autre titre d’affectation. Il a déjà pris fonction et retrouve son ancienne ville, Porto-Novo.

Soulagé par cette nouvelle affectation, Thierry Dovonou se fond en reconnaissance à l’endroit du ministre Mahougnon Kakpo et du Président Patrice Talon. Pour le syndicaliste, sa première mutation était illégale. Mais il s’est imposé un silence dans le but d’obtenir réparation de qui de droit. La faute étant administrative, il fallait saisir, explique-t-il, le patron de l’administration pour obtenir satisfaction. Ce qu’il avait fait en son temps. Trois semaines pratiquement après, les consignes de l’autorité ont porté et le numéro un du Synappec est rétabli dans ses droits.

Des explications de Thierry Dovonou, il ressort que des affections punitives sont légion dans la corporation. Il a évoqué plusieurs autres cas que le cabinet du ministre de l’enseignement secondaire a aidé à rétablir au cours de cette année scolaire. Il y a des enseignants qui sont mutés trois mois après la reprise des cours. Ce qui ne favorise pas une stabilité psychologique au niveau de l’enseignant pour donner le meilleur de lui-même. Ce qui rejoint un député, Rosine Dagniho, qui dénonçait le jeudi 9 janvier au parlement « la politisation de l’école ».
Commentaires