L’une des décisions du dernier Conseil des Ministres du gouvernement de la rupture a été la relecture par les députés de l’Assemblée nationale de la loi portant création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Une décision qui a ravi l’un des leaders de l’opposition et membre de l’Usl, Donklam Aballo, dont le président Sébastien Germain Ajavon a été condamné par la Criet à 20 ans d’emprisonnement dans une affaire de « 18kg de cocaïne ». Dans son intervention sur les réseaux sociaux, Donklam salue cette décision qui selon lui, vient répondre à l’une des injonctions de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp), saisie dans ce dossier. « Nous pensons que la Criet ne devrait jamais exister dans un Etat de droit. Cette décision du gouvernement est un aveu de la loi sur la Criet qui ne reposait sur aucun fondement juridique », a t il dénoncé. Donklam Aballo exhorte le gouvernement du Chef de l’Etat Patrice Talon à ne pas s’arrêter sur cet aspect mais à exécuter toutes les autres décisions rendues par la Cadhp notamment l’annulation de la condamnation de Sébastien Germain Ajavon et procéder à sa réhabilitation. « Cette condamnation doit tomber. Le gouvernement doit annuler la condamnation de Sébastien Germain Ajavon avec tous les effets inhérents notamment la main levée sur tous ses biens et le paiement des frais de réparation prévus par la Cadhp », a t il fait savoir.