Après la première campagne de recrutement de cadres aux emplois de la chaîne des dépenses publiques qui s’est avérée concluante, le gouvernement béninois a lancé la deuxième campagne pour laquelle il sera organisé un test psychotechnique suivi d’entretiens individuels aux postulants. Ainsi en a décidé le conseil des ministres de ce mercredi 15 janvier 2020 qui a approuvé l’organisation d’un test psychotechnique suivi d’entretiens individuels au titre de la deuxième campagne et de nomination de cadres aux emplois de la chaîne des dépenses publiques. En effet, perçu au départ comme une promesse de campagne politicienne, le chef de l’Etat, le président Patrice Talon a prouvé sa détermination et son engagement à dépolitiser l’administration publique et assurer une meilleure gestion des ressources de l’Etat. Ce qui s’est matérialisé par la mise en place d’une politique d’assainissement des finances publiques et de l’instauration de la bonne gouvernance. Ainsi, la deuxième campagne, organisée du 23 octobre au 26 novembre 2019, a permis de retenir 275 candidats sur 536 dossiers physiques reçus en soutien aux 894 inscriptions en ligne. Ces 275 candidats présélectionnés seront soumis à ces examens et subiront ensuite, en cas de succès, les enquêtes de moralité.
Selon le point fait par le communiqué du Conseil des ministres, après le traitement des dossiers par le Comité technique du Fichier national, 111 candidatures au poste de Directeur de l’Administration et des Finances, 66 au poste de Spécialiste des Marchés publics, 65 au poste de Spécialistes en Gestion des Projets et 33 à celui de Directeur des Systèmes d’Information sont recevables pour prendre part au test psychotechnique et aux entretiens.
Il faut rappeler que pour cette deuxième campagne, d’autres compétences se sont ajoutées à celles initiales des emplois de la chaîne des dépenses publiques. Il s’agit notamment des Directeur des Systèmes d’Information et les Spécialistes en Gestion des Projets. Comme quoi, cette politique du gouvernement élargit les emplois concernés ou éligibles à cette initiative. Une reconnaissance objective des compétences professionnelles des lauréats, car, la plupart des DAF des ministères qui sont nommés ces derniers temps en conseil des ministres sont le produit de ce processus. C’est dire qu’après l’égalité des chances aux concours de recrutement qu’instaure le gouvernement Talon, le Bénin passe à une autre phase, celle de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut avec la reconnaissance des compétences sans aucune discrimination, grâce à une procédure ouverte et objective. Toutefois, les motifs des candidatures rejetées sont relatifs notamment au manque d’expérience, aux diplômes inadéquats ou sans pertinence avec le poste concerné.