Une nouvelle année, de nouveaux défis. Sur les plans politique, économique, culturel, sportif et autres, 2020 porte de nouvelles espérances. Au plan politique, elle sera particulièrement agitée à cause des Communales et Municipales qui auront lieu au mois de Mai. Contrairement aux Législatives de 2019 qui n’ont vu que la participation des deux partis qui se réclament du chef de l’Etat, les Communales de 2020 seront sans doute élargies aux autres forces politiques qui se sont conformées aux nouvelles lois. 2020 est aussi l’année qui annonce la présidentielle de 2021. Les acteurs, on les connait. Ils sont presque les mêmes. Cette année aussi, ils seront au rendez-vous, chacun dans le rôle qui lui sied. A côté d’eux, il y a aussi de nouvelles têtes qui ont fait leur entrée sur la scène en 2019. Matin Libre en a tenu compte pour vous présenter, dans sa traditionnelle rubrique ‘’Who is who’’ sa sélection de ceux qui se feront parler d’eux cette année.
Patrice Talon
2020 est une année stratégique pour le chef de l’Etat. Les élections communales qui auront lieu cette année ont la particularité d’ouvrir le chemin pour la présidentielle de 2021 à cause de la loi qui oblige tout candidat à la présidentielle à se faire parrainer par des élus communaux et municipaux. Aussi, le Programme d’action du gouvernement est arrivé à son point d’orgue. Patrice Talon voudra accélérer les choses afin d’avoir des arguments pour se lancer dans la course de 2021. Cela a déjà commencé par une descente à Akpakpa pour voir l’état d’avancement des travaux d’asphaltage, une autre à Avlékété dans la commune de Ouidah pour constater l’avancement des travaux de construction de la digue immergée. Deux sorties déjà en 15 jours, cela promet. Il faut s’attendre à voir le chef de l’Etat de plus en plus sur le terrain. C’est ce que veut la realpolitik.
Yayi Boni
L’ex chef d’Etat a réussi un gros coup en ce début d’année, la réunification des deux ailes Fcbe. Cela démontre combien son parti ne veut pas rester hors course lors des communales de mai prochain. Mais il faut s’attendre à ce que cela ne lui crée pas des ennuis avec les autres partis engagés dans la Résistance. Ils risquent de ne pas aimer le fait que Boni Yayi accepte finalement de faire avec le récépissé délivré aux Fcbe dans la confusion. Boni Yayi devra s’expliquer et essayer de faire comprendre son point de vue. Mais surtout, il devra rassurer les uns et les autres qu’il est toujours engagé dans la Résistance et que la probable participation des Fcbe aux communales ne doit pas être interprétée comme une trahison. Le président d’honneur des Fcbe devra descendre dans l’arène encore cette année pour essayer de faire gagner son parti tout au moins dans les fiefs qui lui sont restés fidèles.
Sébastien Ajavon
Fin 2019, on n’a pas trop senti le magnat de la volaille. Contraint à l’exil, sa marge de manœuvre est réduite. Jusque-là, la bataille pour la reconnaissance de son parti Usl n’est pas encore gagnée. Va-t-il baisser les bras et voir son parti exclu des communales comme ce fut le cas avec les Législatives, ou va-t-il œuvrer de toutes ses forces pour la reconnaissance de l’Usl ? Déjà, les nouvelles qui viennent de l’intérieur du pays ne sont pas bonnes. Des figures du parti commencent par quitter la barque. Est-ce le signe qu’ils n’y croient plus ? Ajavon, Usl et 2020, c’est une grosse interrogation.
Joseph Djogbénou
Un recours porté devant la Cour contre le président du Nigéria pour fermeture illégale de frontière et contre les anciens présidents Boni Yayi et Nicéphore Soglo pour complicité fait grand bruit. Ce qui étonne plus d’un, c’est que la Cour ait accepté et instruit un tel recours au point de convoquer les anciens présidents Yayi et Soglo afin de les écouter. Le président Soglo parle de plaisanterie de mauvais goût. Comme lui, beaucoup de Béninois ne comprennent pas une telle procédure et à quoi ça rime, la Cour n’étant pas un tribunal. Pour les autres, il ne s’agit ni plus ni moins d’un désir d’humilier les anciens présidents. Jusqu’où ira Djogbénou dans cette affaire ? C’est la question sur toutes les lèvres. Par ces décisions, Joseph Djogbénou ce cesse de surprendre et 2020 ne va certainement pas déroger à la tradition surtout avec l’organisation des communales et municipales.
Adrien Houngbédji
Pour Adrien Houngbédji et le parti arc-en-ciel, 2020 représente une année de défi. Exclu des législatives de 2019, le Prd fera tout pour essayer de revenir sur l’échiquier politique national. Me Adrien Houngbédji voudra montrer au chef de l’Etat qu’il a encore un poids politique dans les régions connus pour être ses fiefs. De çà dépendra la fin de l’isolement dont il est victime aujourd’hui au sein de la Mouvance. Mais le parti sait que c’est toujours possible d’être à nouveau écarté, malgré sa reconnaissance officielle et l’assouplissement des procédures de dépôt de candidatures. Il est toujours possible à la Céna de lui trouver des poux, des fautes « majeures » ou « mineures ». C’est ce que tente d’éviter le Prd en clamant d’ores et déjà qu’une fois élus, ses conseillers communaux et municipaux vont parrainer en 2021 la candidature du chef de l’Etat.
Bruno Amoussou
Il est le président de l’Union progressiste, le plus grand parti qui se réclame du pouvoir. Après les législatives exclusives qui ont enregistré le taux le plus faible de participation à une élection depuis le Renouveau démocratique, les Communales seront pour Bruno Amoussou un test grandeur nature. Celui de prouver à l’opinion que l’Up n’est pas seulement grand sur le papier et qu’elle vaut réellement quelque chose sur le terrain. Face à l’autre frère siamois (Br) qui, de plus en plus, fait des incursions dans ses supposés fief, l’Up et Bruno Amoussou devront batailler dur sur le terrain. Pour le Renard de Djakotomey, c’est la seule condition de continuer à exister sur la scène politique et à avoir les oreilles du chef de l’Etat.
Malick Gomina
Connu dans le monde des médias, Malick Gomina s’est fait révéler en politique en 2019 aux côtés d’Abdoulaye Bio Tchané. Annoncé pour être l’un des jeunes députés à la 8e législature, ce rêve n’a pu être concrétisé. Mais l’homme est passé depuis à autre chose. A Djougou, dans sa commune natale, son nom est de plus en plus cité dans les œuvres caritatives au profit de la jeunesse. Il continuera certainement à impacter positivement ses jeunes frères tout au long de cette année. Il aura également son mot à dire dans les élections communales et municipales de cette année.
Guy Mitokpè
L’ancien député, le plus jeune de la 7e législature poursuivra certainement aux côtés de son mentor, Candide Azannai, la résistance face au régime de la Rupture. N’étant pas détenteur du certificat de conformité, son parti ne pourrait pas prendre part aux prochaines échéances électorales locales, communales et municipales. Il poursuivra cependant la réflexion quant à la conduite à tenir face à la présidentielle de 2021, son parti aurait peut-être entre temps pu régulariser sa situation.
Romuald Wadagni
2020 sera décisive pour l’argentier national du Bénin dans la concrétisation du projet de monnaie unique de l’espace Uemoa, dont il est signataire de l’acte créateur. Avec la création de la nouvelle monnaie Eco, le nom de Romuald Wadagni rentrera dans les annales de l’histoire économique du l’Union en tant que président du Conseil des ministres. Il poursuivra également les réformes entreprises dans l’assainissement des finances et la modernisation de l’administration publique.
José Didier Tonato
Le ministre de cadre de vie poursuivra les grands chantiers ouverts par le président Patrice Talon, notamment le projet asphaltage et autres stations balnéaires. La finition desdits chantiers sera déterminante en cette veille des élections. L’autre chantier important du secteur reste le phénomène des changements climatiques. José Tonato apportera sa touche dans la recherche de solutions individuelles pour endiguer ce phénomène.
Nicéphore Soglo
Le président d’honneur de la Renaissance du Bénin (aile Léhady Soglo) se contentera du peu en cette année électorale. Son parti n’ayant pas réussi à s’octroyer le fameux sésame délivré par le ministre de l’intérieur en vue d’acter la reconnaissance officielle des formations politiques au Bénin, il ne pourra pas prendre part aux prochaines élections locales, communes et municipales. Une première dans l’histoire de la décentralisation au Bénin où la Rb occupait par le passé les plus grandes mairies du Bénin. Il poursuivra la résistance et ses missions de bons offices à l’international.
Le Professeur Frédéric Joël Aïvo
L’ex Doyen de la Faculté de droit et de science politique (Fadesp) de l’Université d’Abomey-Calavi continuera d’apporter sa contribution au débat public, notamment avec sa société scientifique, l’Association béninoise de droit constitutionnel (Abdc). Frédéric Joël Aïvo ne manquera pas de répondre à des sollicitations à l’international. Sa position sera certainement clarifiée au cours de l’année, quant à ses visées politiques dans la perspective de la présidentielle de 2021.
Johannes Dagnon
Perçu par certains comme la tête pensante du Président de la République, Patrice Talon et souvent critiqué sur les réseaux sociaux pour être très proche du Chef de l’Etat, Johannes Dagnon sera davantage au cœur de l’actualité en 2020, soit à un an de la fin du mandat du chantre de la Rupture. Celui à qui l’on reproche d’être la main invisible derrière les réformes et décisions, sera attendu sur plusieurs chantiers du Programme d’actions du gouvernement (Pag) notamment pour faire le bilan quatre ans après. Nommé Président du Conseil d’administration de l’Agence Sèmè-City, Johannes Dagnon qui apparait très rarement devant les médias, ne restera pas dans l’ombre à un an des prochaines présidentielles. Dans la plupart des dossiers, il est incontournable, selon des indiscrétions.
Olivier Boco
“Jumeau“ du Chef de l’Etat pour certains et ami très personnel du président de la république pour d’autres, Olivier Boco reste visiblement l’un des hommes de confiance du Président Patrice Talon. Si une discussion publiée sur la page Facebook de l’ex ambassadeur du Bénin auprès de l’Oif Bénoit Illassa révèle que l’homme était au départ et a aidé le Chef de l’Etat à conquérir le pouvoir d’Etat, c’est clair qu’il aura un grand rôle à jouer en 2020. Outre les élections communales et locales, l’homme devra s’activer déjà en coulisse pour le rendez-vous de 2021. Etant souvent présent sur les dossiers les plus sensibles de la république, Olivier Boco sera une fois encore très cité dans l’actualité en 2020.
Sam Adambi
L’accès universel à l’eau potable au Bénin reste un vœu cher au Président Patrice Talon et le ministre de l’eau et des mines, Sam Adambi s’y attèle depuis sa nomination. S’il est attendu sur plusieurs chantiers en 2020 soit à quelques mois de l’échéance précisément en 2021, il faut noter que plusieurs infrastructures en cours de réalisation pourraient être réceptionnées en 2020. Ce qui placerait Sam Adambi sous les projecteurs. Leader politique dans la huitième circonscription électorale et membre fondateur du Bloc républicain (Br), le ministre pourra reprendre son manteau sous peu notamment pour les prochaines joutes électorales. Le Projet de construction et d’exploitation du pipeline Export Niger-Bénin entrera dans sa phase active et Sam Adambi fera la Une de l’actualité. Lequel Projet donnera 3000 emplois directs, 500 emplois permanents et ce, sans oublier qu’il va générer 600 milliards de Fcfa, à l’économie béninoise. Président d’honneur de Dynamo Fc de Parakou, un club de première division de football au Bénin, il sera aussi aux côtés de l’équipe dirigeante présidée par Sidikou Karimou pour que le club reste parmi les meilleurs du championnat.
Abdoulaye Bio Tchané
Le gouvernement de la Rupture est toujours à la recherche de financement pour la réalisation de son programme d’actions et une fois encore, le numéro 2 du gouvernement, Abdoulaye Bio Tchané sera très sollicité en 2020. Lui qui a toujours su user de ses relations pour ouvrir plusieurs portes de partenaires au développement pour des accords de financement au profit du Bénin. Numéro 1 du Bloc républicain, ABT sera également sur le terrain politique en 2020 et s’activera également pour l’élection présidentielle de 2021. L’ancien directeur de la Boad et ancien directeur Afrique du Fmi sera attendu également sur les défis liés à l’atteinte des Objectifs du développement durable…
Gilbert Togbonon
Procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), une juridiction très critiquée, Gilbert Togbonon s’est illustré comme le “juge des grands dossiers“. Entre autres dossiers, l’affaire Icc, l’affaire Cocaïne. Après une série de condamnations prononcées dont celle à l’encontre de Sébastien Ajavon, il a été décidé de la relecture de la loi portant création de ladite Cour. Toute chose qui ne semble point émousser l’ardeur de l’homme dans sa détermination de réprimer la criminalité économique. C’est donc évident que comme 2019, Gilbert Togbonon fera l’actualité en 2020…
Oswald Homeky
C’est le ministre le plus heureux en 2019 avec la qualification du Bénin pour la première fois en quart de finale d’une CAN et plusieurs médailles glanées par les Fédérations sportives lors des différentes sorties grâce à l’appui du gouvernement béninois. Ces exploits qui ont permis de révéler le Bénin à travers le sport doivent se poursuivre avec le soutien du Ministre Oswald Homeky qui doit demander de plus aux Fédérations pour des exploits plus meilleurs avec le soutien du ministère et du gouvernement béninois. Côté politique, il sera au-devant de la scène pour les élections communales surtout qu’il a été un homme important dans le dispositif de l’Union progressiste (Up) lors des dernières élections législatives.
Roland Da Hêfa
Jeune et dynamique, Roland Da Hêfa a marqué les esprits de par son dévouement au travail. A la tête de la Commune d’Adjohoun depuis quelques années, l’homme s’est investi pour redonner vie à cette ville du département de l’Ouémé. En témoigne ses différents prix et récompenses qu’il ne cesse de recevoir des Ong pour service rendu à la nation. Mais loin d’atteindre les objectifs, l’année 2020 sera encore cruciale pour le jeune Maire qui cherchera à briguer un autre mandat à la tête de cette commune lors des élections communales prochaines. Un autre défi pour l’ancien journaliste de Canal 3 Bénin.
Alain Orounla
Avocat de profession et membre du Bloc républicain, Alain Orounla a eu le privilège d’être appelé au gouvernement par le Chef de l’Etat, pour occuper le portefeuille de Ministre de la Communication, de la poste et porte-parole du gouvernement. S’il a beaucoup fait l’actualité en 2019 compte tenu de ses sorties dont certaines controversées à cause de l’importance des dossiers, il sera à nouveau contraint tout au long de cette année 2020, d’être constamment au-devant de la scène médiatique. Du moment où il porte la voix de tout le gouvernement, il sera donc appelé à clarifier des situations surtout qu’on s’achemine vers une période électorale.
Aurélie Adam Soulé Zoumarou
Ministre du numérique et de la digitalisation dans le gouvernement de Patrice Talon, Aurélie Adam Soulé Zoumarou s’est attelée tout au long de l’année écoulée, à promouvoir les start-ups et toutes les autres initiatives devant participer à la révolution du numérique et du digital au Bénin. Quant à cette année 2020, la jeune Ministre aura pour ambition première, la valorisation des classes numériques dans plusieurs autres localités du Bénin. Une mission noble qui entre autres, devra ainsi faciliter l’apprentissage scolaire, dans certaines zones reculées du Bénin
Mario Mètonou
Procureur de la république près le tribunal de première instance de Cotonou, les défis qui attendent ce magistrat tout au long de cette année nouvelle sont aussi périlleux que nobles. Le maintien de l’ordre et la sécurité des personnes et des biens en collaboration avec la police républicaine en fera partie. L’application des lois surtout celle sur le numérique qui ne manque pas de créer de polémiques sera encore de mise cette année avec son onction, surtout qu’il s’agira d’une année d’élections.
Dine Bouraïma
Promoteur de Bénin Royal Hôtel, Dine Bouraïma est un acteur incontournable du monde du tourisme au Bénin. Egalement président du Consortium Tourisme par millions, il aura pour principal objectif en 2020, de concrétiser le vœu du président de la république Patrice Talon, celui de faire du tourisme un élément de rayonnement du Bénin sur le plan national et international. Aussi, ne ménagera-t-il aucun effort avec l’aide de son équipe, pour offrir des conditions d’hébergement plus souples, aux nombreux visiteurs et touristes qui prendront pour repaire, son complexe hôtelier, Bénin Royal Hôtel.
Richard Boni
Politologue et activiste politique, Richard Boni-Ouoro est un béninois vivant à l’étranger. Jeune et très actif, il ne manque pas d’accrocher plus d’un, à travers ses différentes analyses et points de vue, sur les faits brulants de l’actualité politique béninoise. L’année 2020 lui permettra de continuer dans sa passion et sa façon d’éclairer la lanterne des béninois à travers les réseaux sociaux.
Moïse Kérékou
Un Kérékou peut remplacer un autre. Le bruit court timidement et révèle que le nom de Moïse Kérékou, fils de l’ancien Chef d’Etat défunt, l’homme politique béninois le plus populaire de tous les temps, entre en ligne de compte pour les réflexions et le déplacement des pions. Si une telle idée prend forme et trouve le cadre stratégique avec tous les ingrédients nécessaires, l’affaire peut être délicate et même compliquée pour le pouvoir de la Rupture. Moïse Kérékou ne serait pas un con du tout. Le profil et le parcours professionnel ne seraient pas mal. Quand on sait que 2021 se prépare en 2020, l’actualité sera dense.
Ganiou Soglo
2020 le fera certainement sortir de “Compagnie du Bénin”, la ferme biologique de l’homme. Les municipales et communales se feront-elles sans les fils Soglo. L’un en exil, c’est sûr que l’autre voudra laver les honneurs. Déjà que des signes avant coureurs sont manifestes. La restauration de la démocratie mise en berne par l’actuel régime, la dissolution de la législature en cours et le retour des exilés politiques restent le combat politique qu’entend mener Ganiou Soglo. 2020 est l’année de tous les combats.
Luc Atrokpo
Candidatera-t-il pour les communales ? Les Béninois notamment ceux de la ville carrefour retiennent leur souffle. S’il est vrai que le Maire Luc Atrokpo, a affirmé ne pas faire de celles-ci une priorité, il n’en demeure pas pour autant que sa réponse quitte à passer la main est vague. Pour lui, la discipline aura droit de cité. Ce qui est sûr, le suspense ne durera plus longtemps. Encore que ce membre de l’Union progressiste, “le Renaissant né” est en disgrâce avec certains de ses conseillers.
Sabi Sira Korogoné
Que vaudra le balai en 2020 ? Ce qui est sûr, il ne restera pas inactif. Sabi Sira Korogoné et son parti Mouvement populaire de libération (Mpl) laisseront des tâches. Leur lutte pour l’alternance au pouvoir en 2021 est à la croisée des chemins.
Komi Koutché
L’intrépide, l’insaisissable, le veinard Komi Koutché. On ne le dira jamais assez. Le Soleil n’a jamais cessé de luire. 2020 ne fera pas exception. Espérons que ses rayons dardent fort pour, à raison de ramener les dissidents des Fcbe à Bantè, le fief de Komi Koutché, qu’ils sauvent le navire. Le récépissé et la réconciliation au sein des Fcbe sont des acquis à capitaliser.
Reckya Madougou
Sa notoriété et son aptitude à peser dans le débat public en Afrique et dans le monde, son influence dans les arcanes du pouvoir dans différents pays et surtout son rayonnement intellectuel sur les questions de développement sur le continent ne sont plus à démontrer. Son expertise au service des états et des communautés est de plus en plus recherchée notamment en matière d’inclusion financière, de développement humain et durable, de croissance inclusive, d’égalité des genres, ou encore de financement innovant de l’agriculture.
Reckya Madougou, l’experte internationale et Conseillère Spéciale du Président de la République Togolaise est de ceux qui, à coup sûr, marqueront 2020. Déjà avant la fin du premier trimestre de l’année, l’ancienne Ministre, apprend-on fera parler d’elle et de ses idées.
La présidentielle au Togo en février 2020 ne lui sera sans doute pas étrangère. D’un enjeu politique à un autre, les ambitions de candidature à la présidentielle de 2021 au Bénin qui sont prêtées à l’ancienne Garde des Sceaux, ministre de la justice, à tort ou à raison, se préciseront. Ce qui certainement ne passerait pas inaperçu. Enfin, comme elle sait le faire, Reckya Madougou multipliera les interventions aux sommets et conférences internationales. Un agenda bien chargé pour cette « hyper active » qui oblige à la suivre de très près.