Cotonou a abrité, hier mardi 21 janvier, l’atelier de sensibilisation sur le projet 71 de l’Initiative des centres d’excellence Nrbc portant sur le transport plus sûr des marchandises dangereuses par voies terrestre et ferrée. C’est le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération qui a ouvert les travaux.
Garantir le transport plus sûr et plus sécurisé des marchandises dangereuses dans les dix pays de la façade atlantique africaine, c’est l’objectif du projet 71 financé par l’Union européenne à travers l’Initiative des Centres d’excellence et lancé en décembre 2019 à Lomé. C’est dans le cadre de ce projet dont le Bénin est partie prenante que les partenaires et acteurs de la chaîne des transports se sont retrouvés en atelier hier à Cotonou.
Cette rencontre vise non seulement le renforcement de la sensibilisation sur le projet 71 mais aussi la formation de la chaîne des acteurs intervenant dans le transport. Le volet transport des marchandises dangereuses constitue, selon le représentant du ministère des Transports, Bienvenu Zinsou, un aspect qui mérite une attention soutenue. A en croire le représentant du Bureau de la façade atlantique africaine, Olivier Salvi, l’expert formateur, cet atelier est l’occasion d’approfondir les connaissances sur les types de transport, les précautions à prendre et les dispositions qu’exige le transport sécurisé des marchandises dangereuses. Pour le représentant de la délégation de l’Union européenne, Alessandro
Tedesco, l’importance du projet 71 au regard du développement des activités industrielles et économiques n’est plus à démontrer. Ce projet sera mis en œuvre selon une approche systémique pour la gestion des risques avec la possibilité de partage de compétences pour toutes les parties prenantes. Il s’agit en l’occurrence de former des compétences locales, de développer les capacités requises, d’élever le niveau de protection des personnes intervenant dans le transport, et tout ceci, avec l’expérience de Expertise France. Réduire les risques de catastrophes environnemental et sanitaire dans le transport des marchandises dangereuses est une nécessité et un devoir pour les pays, va rappeler le secrétaire général du Maec. Il a invité l’assistance notamment les experts locaux et tous les acteurs du secteur des transports à une attention particulière au regard de la sensibilité du sujet.