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Adjinakou N° 2178 du 6/3/2013

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Installation d’une école non autorisée à Porto-Novo: les autorités départementales font deux poids deux mesures
Publié le jeudi 7 mars 2013   |  Adjinakou


Education
© Autre presse par DR
Education nationale : Les directeurs d`écoles et enseignants de la circonscription scolaire 1, 2 et 3 d`Abomey-Calavi et Sô-Ava ont décidé de fermer les salles de classe


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Une école bilingue non autorisée opère depuis plusieurs années sur le territoire de la ville de Porto-Novo. Informées, les autorités locales du système éducatif ont effectué une descente sur le terrain, malgré leur constat aucune disposition n’est prise jusqu’ici pour décourager l’acte.

Pendant que le gouvernement en occurrence les ministres en charge de l’enseignement s’acharnent chaque année pour empêcher la création des écoles fictives et décourager les promoteurs indélicats par la fermeture de leurs écoles, certaines autorités semblent protéger du faux. Depuis plus de quatre ans " Porto-Novo international school école bilingue " opère allègrement au quartier Kandévié dans la ville de Porto-Novo foulant au pied les règles et principes qui régissent la création d’une école. Informés, nous nous sommes rapprochés du fondé qui au lieu de nous dire qu’il n’a pas d’autorisation nous a envoyé vers quelqu’un qu’il appelle son avocat. Approché, ce dernier déclare qu’il n’est pas un avocat et qu’il est un peu comme un facilitateur pour les négociations.

Au sujet de l’autorisation, l’ami du promoteur dit que l’école n’a jamais eu d’autorisation. Mais ce qui est curieux est que, une équipe de la direction département de l’enseignement maternel et primaire a effectué une visite dans l’école et a fait la même observation. Le responsable chargé des cours privés dans les deux départements qui est chef de la délégation a mis environs une semaine pour faire ses rapports. Approché, ce dernier a laissé entendre qu’il a fait son travail dans l’art et ne se reproche rien. Mais le directeur national des cours privés pense le contraire. Pour lui, l’autorité qui constate une école qui existe dans l’illégalité depuis cette année peut prendre ses responsabilités et rendre compte. Cette déclaration confond les autorités de la DDEMP/ Ouémé-Plateau. Sans vouloir soutenir ceux qui pensent que le pouvoir de l’argent a parlé, on peut sans doute dire qu’il s’est passé quelque chose. Ou plutôt les autorités en charge de l’enseignement maternel et primaire dans l’Ouémé-Plateau ont fait preuve de largesse. Le ministre Eric N’da qui prône le changement dans la gestion des affaires éducatives, doit prendre ses responsabilités.

Cosme Kèkè

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