Le président de la République a présidé dans la matinée du mardi 21 janvier, l’installation des membres du Conseil national de l’éducation. Occasion pour lui, de se réjouir de la fin des affectations politiques, une des plus grosses plaies de l’école.
Les nouveaux membres du Conseil national de l’éducation sont au nombre de 29. Quatre parmi eux ont été désignés par le président de la République, six autres par les ministres en charge de l’Enseignement, six élus par diverses organisations et 13 sélectionnés par appel à candidatures. Le poste de chercheur n’a pas été pourvu pour le compte de cette mandature. Ces 29 personnalités étaient tous présents, ce mardi au palais des Congrès de Cotonou où ils ont été installées dans leurs nouvelles charges par le président Patrice Talon.
L’instant était solennel et a réjoui à plus d’un titre le premier des Béninois qui a fait de l’avènement de cette instance, un défi personnel. « Pour compter d’aujourd’hui, les personnalités les plus unanimement réputées expertes dans les divers domaines de l’éducation quelles que soient leurs couleurs politiques, présideront aux destins de l’école », a indiqué le président de la République. « Qu’il s’agisse des programmes, du déploiement du personnel enseignant, de la carte scolaire ou universitaire, des affectations budgétaires, des accréditations ou des contrôles des établissements publics ou privés, plus rien ne sera décidé et mis en œuvre par qui que ce soit, sans les sachants que voici », s’est-il satisfait ensuite.
Ses sentiments de satisfaction, d’enthousiasme, il les a partagés avec les présidents d’institutions, les membres du corps diplomatique, les membres du gouvernement et autres personnalités présentes à cette cérémonie. Il y a vu, l’aboutissement d’un long processus de diagnostic, d’étude, de conception et de mise en œuvre du nouveau cadre de gouvernance de l’école au Bénin. Bien plus que cela, le président Patrice Talon est heureux et il l’a fait savoir, du fait que l’avènement du Cne siffle surtout la fin des politiques dans le secteur éducatif. Il en est satisfait à plus d’un titre. Car pour lui, la pression des acteurs et milieux politiques à ce niveau n’est pas des moindres. Mais ceci ne devrait être qu’un passé lointain désormais avec la mise en place du Cne dont les rênes ont été confiés au professeur Noël Gbaguidi.