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Elections communales et municipales: Les Béninois aux urnes le 17 mai prochain

Publié le jeudi 23 janvier 2020  |  La Nation
Alain
© aCotonou.com par DR
Alain Orounla,ministre en charge de la Communication
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Par Josué F. MEHOUENOU,

Les Béninois sont attendus aux urnes le 17 mai prochain pour les élections municipales et communales. C’est la décision prise, mercredi 22 janvier, en Conseil des ministres et révélée par le ministre en charge de la Communication au cours de son traditionnel point de presse.

Les dernières élections communales et municipales ont eu lieu le 28 juin 2015 et les Conseils communaux et municipaux actuellement en place en sont issus. Dans la perspective de leur renouvellement et en application de la loi, le Conseil des ministres du mercredi 22 janvier a adopté le décret portant convocation du corps électoral pour le dimanche 17 mai 2020. L’information a été donnée par le ministre Alain Orounla à la présidence de la République au cours de son traditionnel point de presse, à l’issue du conclave gouvernemental. En plus de la convocation du corps électoral, le Conseil a instruit les ministres dont les services interviendront dans la délivrance des pièces nécessaires à la constitution des dossiers de candidature, à l’effet que ceux-ci facilitent la tâche aux demandeurs.
« La pièce essentielle à faciliter et qui avait fait polémique, c’est le quitus fiscal », a rappelé le ministre au cours de son point de presse. Mesure de souplesse soumise à une condition indiscutable, prévient-il. « Le président de la République a donné des instructions aux responsables de l’administration des Impôts afin que ce quitus fiscal soit systématiquement délivré à ceux qui en feraient la demande quitte à ce que les montants dus à l’administration fiscale au moment de la délivrance du quitus soient portés à la connaissance de ces candidats et ces montants recouvrés ». La mesure de souplesse, explique le ministre Orounla, n’est pas une remise en cause de la rigueur nécessaire en la matière. Elle a été envisagée «pour éviter que l’on crie encore à l’exclusion». C’est une mesure de souplesse égalitaire qui permet d’assurer le recouvrement des impôts, retient in fine le ministre qui souligne « la nécessité pour chaque citoyen de s’acquitter de ses impôts ».
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