Par Christian HOUNONGBE,
Le gouvernement vient d’instaurer un rendez-vous mensuel avec la presse. Au cours de la première de cette rencontre, vendredi 24 janvier dernier à Cotonou, Alain Orounla, ministre de la Communication et de la Poste, porte-parole du gouvernement, a répondu aux préoccupations des journalistes sur les sujets brûlants de l’actualité.
« Gouvernement face à la presse ». Ainsi se dénomme la nouvelle initiative du gouvernement pour répondre chaque mois aux préoccupations des hommes des médias. Le premier numéro de ce rendez-vous mensuel avec la presse s’est déroulé, vendredi 24 janvier dernier, à Cotonou. A cette occasion, Alain Orounla, ministre de la Communication et de la Poste, a donné les motivations d’une telle initiative. Selon lui, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la collaboration avec les médias afin de répondre aux préoccupations des journalistes et combattre les fake news et les intoxications. « Le gouvernement a fait l’option de lutter contre la désinformation et nous allons vous apporter tous les mois de la vraie information », a-t-il déclaré. Dans cette optique, le ministre de la Communication a présenté les grandes réalisations du gouvernement avant de répondre aux questions des journalistes notamment sur l’installation du Conseil national de l’Education, les prochaines élections communales et municipales et le fonctionnement de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). A l’en croire, l’année 2020 est celle de la consolidation de tous les projets du gouvernement. « Aujourd’hui, les fruits de nos initiatives en faveur des populations commencent par être perceptibles dans le pays », a-t-il indiqué. Selon Alain Orounla, porte-parole du gouvernement, le président de la République Patrice Talon œuvre constamment pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de toutes les couches de la société. Plusieurs investissements ont été consentis pour l’amélioration du cadre de vie des populations à travers le projet asphaltage dans les grandes agglomérations, la modernisation de la gestion des déchets solides, la construction du réseau routier et des marchés modernes dans toutes les communes. «Dans le domaine des infrastructures, avec les études en cours, le projet de contournement nord-est de Cotonou qui est un gros chantier de 700 milliards F Cfa n’est pas abandonné, il sera une réalité dans les mois à venir», a-t-il confié.
Un Bénin nouveau en construction
Le ministre de la Communication et de la Poste, Alain Orounla, se félicite des réalisations dans tous les domaines. Sur le plan social, après sa phase pilote, le projet Arch sera généralisé les tout prochains mois et les populations pourront bénéficier de meilleures prises en charge. Dans les secteurs de la santé, des sports, des infrastructures, de l’eau portable, le gouvernement a ouvert beaucoup de chantiers qui aboutissent. « Plus d’éléphants blancs au Bénin, le gouvernement mobilise les ressources avant de lancer les chantiers », a-t-il expliqué. En ce qui concerne l’accès à l’eau potable, les souffrances des populations sont conjuguées au passé dans plusieurs localités du pays. En plus de la construction de la centrale thermique de Maria-Gléta, le gouvernement a apuré ses dettes vis-à-vis de la Communauté électrique du Bénin (Ceb), selon Alain Orounla. Le problème de l’énergie est progressivement réglée pour assurer une autonomie énergétique au pays. Les nombreux investissements dans le domaine du numérique n’ont pas été occultés par le ministre Alain Orounla.
A l’en croire, l’éducation est une priorité pour le gouvernement du président Patrice Talon qui y a consacré un budget consistant. « Plus de 51 % des écoles béninoises sont désormais dotées de cantines pour 800 000 écoliers bénéficiant d’un repas chaud par jour », souligne-t-il. Selon lui, dans le budget de l’État exercice 2020, une somme de 15 milliards de F Cfa est allouée au projet de cantines scolaires pour le bonheur des enfants. La résorption du déficit d’enseignants, le Plan stratégique du secteur de l’éducation et l’installation du Conseil national de l’Education restent la preuve que ce secteur est au cœur des actions du gouvernement. Le Bénin avance sur tous les plans et n’a pas mauvaise presse dans l’opinion internationale. Parlant de la réforme du système partisan, de la révision de la Constitution et du dialogue politique, le ministre Alain Orounla pense que le président de la République Patrice Talon est dans la logique d’une compétition ouverte lors des prochaines échéances électorales. C’est la raison de la convocation du corps électoral à bonne date. «La transparence va régner», a-t-il rassuré.