Par Kokouvi EKLOU,
Reine incontestée de la musique africaine, Angélique Kidjo vient une fois encore d’honorer son pays, le Bénin, en décrochant dimanche 26 janvier dernier, les Grammy Awards Music, les 4es de son immense carrière. Plus qu’une récompense, c’est la consécration d’un parcours exceptionnel dédié à la promotion des musiques du monde.
A elle seule, elle porte le Bénin. Plus qu’une am-bassadrice de la musique béninoise elle la hisse au sommet. Pour son album ‘’Célia’’ en hommage à la diva de la musique cubaine, Angélique Kidjo remporte le Grammy Award du meilleur album de musique du monde, à la 62e cérémonie de remise de ce prestigieux prix, dimanche 26 janvier dernier à Los Angeles. Nominée pour ce prix aux côtés du Nigérian Burna Boy, de l’Américaine d’origine haïtienne Nathalie Joachim, du groupe guadeloupéen Bokanté et du groupe hollandais Altin Gün, elle décroche ainsi le quatrième Grammy Award de sa carrière. Une performance qui la hisse au firmament de la musique africaine, notamment dans le cercle des rares artistes à en compter autant. Porte-voix des musiques du monde à travers les nombreuses collaborations qu’elle a eues dans l’univers de la musique, Angélique Kpasseloko Hinto Hounsinou Kandjo Manta Zogbin Kidjo, née le 14 juillet 1960 à Ouidah, honore son pays, toute l’Afrique ainsi que toutes les parties du monde dont la culture se retrouve à travers ses compositions ou ses interprétations.
De Miriam Makéba à Césaria Evora en passant par Bella Bellow et Célia Cruz disparue en 2003, la chanteuse aura révélé sa dimension planétaire, celle-là d’ailleurs qui l’a amenée sur toutes les scènes du monde et à collaborer avec de nombreux artistes, notamment Carlos Santana, Alicia Keys, Peter Gabriel, Herbie Hancock, Branford Marsalis, John Legend, Bono, Philip Glass, Josh Groban, Dianne Reeves, Vampire Weekend, Dr. John, Dave Matthews et Cassandra Wilson, Amadou et Mariam. Et à se nourrir de toutes les influences musicales outre les rythmes de son pays natal. De la pop au zouk, en passant par la rumba, le jazz, le gospel et le boléro, Angélique Kidjo surfe sur les musiques du monde et s’affiche incontestablement comme l’une des vedettes africaines les plus influentes du continent, selon The Guardian ou Paris Match. Sinon, la « première diva africaine » comme l’atteste Time Magazine ou tout simplement la « reine incontestée de la musique africaine », selon Daily Telegraph.