Diffusion d’un nouveau film : « En quête du Savoir », un documentaire de Yanick Fortunée Kougnandé

Publié le mardi 28 janvier 2020 | Fraternité

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Le documentaire de Yanick Fortunée Kougnandé « En quête du Savoir »,

Isac A. YAÏ

Plus de 300 000 étudiants de différentes nationalités choisissent la France comme destination de rêve pour leurs études. Mais entre le rêve et la vie en France, les étudiants étrangers se rendent compte de l’hécatombe. Ils doivent alors avoir le dos large pour supporter le quotidien et les cours. « En quête du Savoir », ce documentaire de 32 minutes réalisé par Yanick Fortunée Kougnandé, leur donne la parole afin de partager leurs expériences estudiantines en France. Il sera diffusé pour la première fois en Afrique le Lundi 27 Janvier à 11 heures 30 minutes sur l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb).
Ils sont plus de 300 000 étudiants de diverses nationalités à étudier en France. Selon un article du quotidien français le Monde, ils atteindront 500 000 d’ici 2027. Il se pose alors la question de l’intégration sociale de ces étudiants. C’est pour faire la lumière sur ce clair-obscur de la vie de ces étudiants étrangers en France que Yanick Fortunée Kougnandé propose le film documentaire « En quête du savoir » qui sera diffusé le Lundi 27 Janvier à 11 heures 30 minutes sur l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb). "Une dizaine d’étudiants venus de différents pays des 5 continents (Bénin, Togo, Guinée, Algérie, Tunisie, Colombie, Chine,) pour étudier en France nous laissent pénétrer leurs quotidiens à travers des témoignages. Nous avons recueilli des témoignages et nous nous sommes plongés dans cet univers rempli de contraintes sociales et administratives », confie -t-elle. Ce documentaire a été tourné dans les villes françaises qui accueillent plus d’étudiants étrangers. « Pour la réalisation de ce film, nous nous sommes inspirés du palmarès du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de France qui classe les villes étudiantes de France. Les villes de Paris, de Lille et de Valenciennes ont été donc choisies pour nos tournages », déclare Yanick Fortunée Kougnandé.

En quête du savoir…
La France est le 4ème pays au monde à accueillir les étudiants en mobilité, derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. Mais derrière ce rêve d’aller étudier à l’étranger, se cachent des réalités inattendues. Ce film offre alors un regard croisé sur le quotidien des étudiants étrangers qui ont choisi la France comme destination d’études. Il s’inscrit dans un registre de solidarité et d’empathie pour ces étudiants afin d’améliorer leur coexistence et leur intégration. Suivre « En quête du Savoir », c’est pénétrer l’univers difficile des étudiants étrangers dès leurs arrivées en France et toutes les problématiques liées à leur intégration socio estudiantine. « En réalisant ce documentaire, nous offrons une tribune d’expression à cette frange de la société et sensibilisons le grand public sur leur aventure à la quête du savoir à l’étranger, c’est notre leitmotiv », précise la réalisatrice.

Au nom du savoir… !
Que perd-on et que gagne-t-on en abandonnant famille et patrie pour une aventure au nom du savoir, de la connaissance et/ou d’un diplôme ? La question de l’immigration défraie la chronique en France et ce sujet justifie sa pertinence du fait que beaucoup de jeunes migrent juste pour acquérir de la connaissance. Mais dans la société, fait-on une différence entre un exilé politique, un réfugié ou un étudiant ? Autant de questions qui ont interpellé la jeune réalisatrice béninoise qui désormais évolue entre le Bénin et la France et qui se spécialise dans la réalisation de films et le numérique.

Zoom sur Yanick Fortunée Kougnandé...
Yanick Fortunée G. Kougnandé est une journaliste et réalisatrice béninoise. Elle est passionnée de numérique et de la photographie. Des arts dont elle se sert pour enrichir ses œuvres. Sa nouvelle réalisation « En quête du Savoir » en est l’illustration avec un générique de début très moderne et des intégrations 3D. Très idéaliste et créative, Yanick Fortunée Kougnandé reste friande des challenges. Déjà écolière, elle a été lauréate du concours « Amenons nos filles au travail » du Peace Corps en 2003. En 2018, elle s’illustre au Boostcamp en Belgique en remportant le prix de l’innovation avec un projet alliant le numérique et l’intelligence artificielle. En équipe, elle lauréate de 48h chrono 2017 (France) et du hackathon des médias 2016 au Bénin. Amoureuse de belles Lettres, elle écrit pour des agences de communication, de presse et offre également sa voix pour des documentaires et magazines qu’elle en soit réalisatrice ou non. Après son passage en tant que reporter sur LC2 télévision, son nom restera collé à la chaîne de télévision en ligne Esae tv. Rédactrice en chef et présentatrice du journal télévisé, elle a conçu et animé des émissions télévisées toujours diffusées à ce jour (Romance, L’invité, Info hebdo...).
Après l’obtention de son baccalauréat au Nord du Bénin (Natitingou), elle poursuit ses études dans le Sud à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) où elle est couronnée major des filles de sa promotion en 2012 à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Femme. Avec maestria (mention Très Bien), elle soutient son diplôme de Licence en Filière Télévision de l’option Journalisme en 2013. Elle peaufine ses compétences avec une formation délocalisée du Cesti en 2015. Enarque et Cestienne, Yanick Fortunée Kougnandé, l’oratrice, a souvent été invitée par des médias sur des débats politiques (Atlantique fm ; Canal3 Bénin) et pour des conférences (blog camp-Bénin 2016).
Yanick, c’est aussi la réalisation de courts métrages dont « le voile musulman » et « Toxine à table » largement diffusé sur l’office de radio et télévision du Bénin (Ortb), une chaîne sur laquelle pendant un an, elle fut reporter.
Très Ambitieuse et combattante, elle brisera les limites de l’hexagone à la quête du savoir avec à la clé un Master en scènes et images numériques. C’est dire que portée par sa citation « Je vis, je peux, je dois et j’ai », elle accomplit sûrement le rôle qui est le sien dans la société.

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