L’information macabre récoltée auprès du Centre nigérian de contrôle des maladies (Ncdc) a été relayée par le site Afrik.com. Rien qu’au cours du mois de janvier et plus précisément à la date du 24, il est dénombré 29 morts du côté du géant de l’est des suites de la fièvre hémorragique à virus Lassa. Plus grave, ce sont 11 Etats de la République fédérale qui sont touchés avec quelques 195 cas recensés. Forcément, du côté du Bénin, malgré la fermeture des frontières, cette information doit donner des sueurs froides aux autorités sanitaires. Car, cette hausse de la pathologie au Nigeria qui coïncide avec la saison sèche peut facilement traverser nos frontières.
D’ailleurs, les différents cas notés au Bénin ont toujours eu une relation avec les épidémies de la fièvre Lassa au Nigeria. Dans un contexte où déjà la planète est mobilisée contre le coronavirus apparu en Chine et qui s’étend à une allure vertigineuse, y ajouter la menace Lassa est désormais un défi lancé aux autorités sanitaires. Du moins, avec un pays exposé à cause de toutes sortes d’échanges avec le Nigeria actuellement en proie à la Lassa et la Chine qui se débat contre le coronavirus sans oublier les pays ayant déjà enregistré des personnes contaminées, elles n’ont pas droit à l’erreur. Et si, face à cette situation inquiétante, il y a lieu de redoubler de vigilance, cela ne saurait se faire sans informer, sensibiliser et donc associer les paisibles populations à une lutte contre la recrudescence des maladies virales qui s’impose. Ce qui est sûr, du coronavirus à la fièvre hémorragique Lassa, il y a un dénominateur commun : quand il y a danger, on ne croise pas les bras. Alors, à bon entendeur salut.