Le procès du sieur Bernard Godonou Kikissagbè alias Kgb inculpé pour escroquerie et blanchiment de capitaux s’est poursuivi, lundi 27 janvier dernier, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Les débats ont été houleux et n’ont pas permis à la Cour de vider le dossier.
L’affaire a été renvoyée au 10 février prochain, comme c’était d’ailleurs le cas lors des audiences du 9 décembre 2019 et du 13 janvier dernier. La particularité du rendez-vous du lundi 10 février prochain est qu’il devrait permettre normalement au ministère public de prendre ses réquisitions et aux avocats de la défense ainsi que ceux de la partie civile de faire leur plaidoirie. Ce n’est qu’après ces deux étapes de la procédure que la Cour de céans présidée par Cyriaque Dossa, président de la Criet, pourra mettre le dossier en délibéré pour fixer le richissime homme d’affaires et chacun de ses 10 complices sur leur sort. L’audience du lundi 27 janvier dernier a connu la présence de deux des huit victimes du dossier. Elles sont toutes du continent européen et se sont rendues au Bénin pour prendre part au procès et défendre leur cause. L’une des victimes a même fait le déplacement avec un avocat français renforcé par ses confrères béninois. Les deux se sont constituées partie civile dont l’une réclame aux mis en cause 7,7 millions d’Euros, soit environ 4 milliards F Cfa de préjudice. Rendez-vous donc le 10 février prochain pour connaître la suite du dossier.