A ce qu’il paraît, il y en a qui n’ont pour unique attrait que leur coût. De véritables porcheries bon marché qui cependant ne désemplissent pas, toujours à en croire ce que l’on dit. Il leur arrive même de devoir faire la queue. Prendre son mal en patience et attendre à l’accueil sagement le temps que le gérant vous fasse signe. Juste un ‘’c’est bon’’, pour signifier que vous pouvez y aller et Ouf. L’attente n’avait que trop duré.
Parfois il est nécessaire d’accélérer son tour. ‘’Voir le gérant’’ pourrait, m’a-t-on rapporté, vous sauver la vie. Ne vous y méprenez surtout pas, l’écart entre la demande et l’offre crée la spéculation et partout où il y a spéculation, la corruption n’est jamais loin.
Mais restons-y, dans les passes bon-marchés mais très fréquentées. N’allez pas y chercher l’hygiène. Ce serait irréaliste. Autant fouiller dans une botte de foin dans l’espoir d’en ressortir une aiguille.
Le prix donc de la crasse et de la puanteur, entre 500 et 1000 Francs et c’est à vous de voir. Puis, c’est rarement discret. Si votre intention était de vous cacher, n’y allez pas. Il y en a de moins sales, quand bien même la différence n’est pas criante. D’habitude, elles sont moins sales que les passes bas de gammes. Certaines sont même de construction moderne et peuvent offrir un certain confort. Mais l’on s’imagine que derrière, il devrait se poser les mêmes questions d’hygiène et d’entretien. Conséquences, les mêmes risques d’affections liées à la malpropreté et aux questions d’hygiène.
Faut-il dès lors préférer les établissements plus huppés ? Ceux qui tout en n’ayant pas l’air louche, ouvrent quand même leurs portes aux chercheurs de plaisir bref et momentané ? Des passes de luxe en quelque sorte, moins exposées, et moins humiliantes. Celles-là ne sont pas à la portée de tout le monde. Même avec une bourse moyenne il faut y réfléchir par deux fois.
Mais qu’elle soit crasseuse, moins sale, ou huppée, une passe restera une passe. C’est-à-dire un endroit obscène et impudique, qui accueille des gens à priori peu sérieux. C’est surtout ce qu’on y voit défiler qui le plus, justifie leur réputation de Bordel. Une vraie caricature de notre société en décadence.
Ceux qui y ont leurs habitudes sont en majorité, mais pas tous, appelons les choses par leurs noms, des infidèles, des adultères et des fornicateurs. En avoir horreur n’a donc rien de Snobant. Ce sont en tout cas, tout sauf des endroits pour gens sérieux.
Et il est évident qu’on n’y amène ni son épouse ni sa fiancée pour en plus de sa santé, lui faire risquer l’humiliation, l’opprobre et la diffamation. Car encore plus gênante est la situation d’une femme célibataire ou non, surprise dans les allées d’une maison clause. Cela pourrait faire jaser.
D’emblée on manque de crédibilité rien qu’à s’habituer à des milieux aussi malsains et ce n’est pas qu’au figuré. Voilà pourquoi, de genres d’endroits, il vaut mieux se tenir, que l’on soit homme ou femme, le plus distant que possible. Pensez-y.