La France a mis en application un vaste plan de sécurisation de ses installations à grandes fréquentations du public de même que ses ressortissants vivant sur le sol béninois, a constaté l'Agence Bénin Presse.
L'Institut français et le Complexe scolaire "Montaigne" de Cotonou sont les installations françaises où la mesure est beaucoup plus perceptible. Quant à l'ambassade, le consulat et les autres structures où la présence française est remarquable, telles que l'Agence française de développement (Afd), la Cfao, et d'autres encore, ces nouvelles mesures ne sont pas visibles de l'extérieur.
Si à l'Institut français, les visiteurs sont astreints à trois niveaux de contrôle et à des questions récurrentes du genre " Où allez-vous ?", "Avez-vous une carte d'accès ?" et " qu'avez-vous dans le sac ?", au complexe scolaire Montaigne, le dispositif est un peu plus renforcé avec une permanence de plusieurs policiers autour de l'établissement.
La réflexion sur l'opérationnalisation des CARDER lancée
Les cadres techniques du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche et de celui de la Réforme administrative et institutionnelle ont entamé ce mercredi à la salle de conférence de la Direction du Centre régional pour la promotion agricole (CERPA) de l'Atlantique-Littoral un atelier de trois jours visant à doter les Centres agricoles régionaux pour le développement rural (CARDER), dont le retour est prévu cette année pour remplacer les CERPA, de textes et outils adéquats pour leur opérationnalisation.
Dans une logique de mise en adéquation des exigences du libéralisme, les Centres agricoles régionaux pour le développement rural, qui avaient été installés dans les années 70 pour mettre en œuvre la politique agricole du gouvernement, ont été remplacés en 2004 par des Centres régionaux pour la promotion agricole.
Mais par une décision du Conseil des ministres du 20 février 2013, le gouvernement a désormais opté pour un retour aux CARDER, "les CERPA ayant montré leurs limites en matière de promotion agricole et étant caractérisés par une orientation bureaucratique et des dysfonctionnements qui minent l'encadrement technique du monde paysan".