A quelques semaines des élections municipales de 2020, on note une reconfiguration de la classe politique avec des vagues de démission d’un parti politique à une autre. Des comportements qu’aurait réglé la réforme du système partisan et qui malheureusement refont surface suscitant de la tristesse chez le président du parti Moele-Bénin.
Les remèdes administrés par les réformateurs de l’assemblée nationale n’ont pas montré leur efficacité. Il a en effet fallu des élections municipales, communales et locales pour se rendre compte que la transhumance politique, l’une des gangrènes de la politique béninoise n’a pas été résolue par les réformes du système partisan dont les vertus ont été criées sur tous les toits. A l’arrivée, c’est la déception. C’est du moins le sentiment qu’éprouve le président du parti Moele-Bénin face au spectacle honteux qui se déroule ces derniers jours sur le terrain politique. Reçu le Mercredi 29 Janvier 2020 pour opiner sur l’actualité, Jacques Ayadji a exprimé toute sa peine et sa tristesse face à ce qui se passe. Pour lui, après la mise en œuvre de la réforme du système partisan, l’on ne devrait plus avoir ces genres de démission au sein des partis politiques. A le croire, ce qui se passe indique que les populations n’ont pas encore intégré dans leurs habitudes, la notion d’encrage idéologique. Et c’est ce qui favorise ce qu’il appelle la transhumance ou le nomadisme politique.
Le directeur général des infrastructures estime que l’attachement à une idéologie doit être à la base du militantisme politique. Et, indique-il, « Quand on épouse l’idéologie d’un parti, on peut être parfois mécontent sans quitter ce parti« . Il invite alors le législateur à prendre ses responsabilités en prenant des dispositions qui découragent des comportements du genre. Mais en dépit de ces fausses notes, le parti Moel-Bénin est sur la ligne de départ des prochaines élections municipales, a indiqué Jacques qui pense « gagner sans combattre ».