Depuis le scénario de l’arrestation du général autoproclamé, Prudence Faleti, la vie semble renaître dans cette commune. Les populations vaquent à leurs activités quotidiennes mais elles sont toujours sous le choc des dernières violences entre forces de l’ordre et civils.
Les derniers événements, ayant conduit à l’arrestation de Prudence Faleti, meneur des affrontement des 10, 11 et 12 janvier 2020 entre forces de l’ordre et population à Savè, étaient au cœur des échanges dans l’émission « Actu Matin » de ce lundi 3 Janvier 2020. Joint au téléphone par les confrères de Canal 3 Bénin, Aristide Biaou, Maire de la Commune de Savè, a présenté la vie dans sa ville après l’arrestation du général autoproclamé Faléti. « Lorsque les forces de sécurité sont intervenues pour libérer le passage, le Général autoproclamé s’est volatilisé dans la nature puis le calme est revenu. Nous avons échangé plusieurs fois avec les forces de sécurité. Un comité de suivi a été même mis sur pied et travaille avec les autorités au haut niveau pour que la paix revienne définitivement. Sinon, actuellement la population vaque paisiblement à ses occupations. », a-t-il déclaré.
Selon le Maire Aristide Biaou, la vie a repris sur son territoire mais les populations sont toujours sous le choc parce que » les matériels déployés étaient de haute portée pour dissuader les manifestants et dissuader les possibilités d’infiltration des terroristes. ». Le crépitement des armes lourdes ont eu d’impacts psychologiques sur les filles et fils de la cité des trois mamelles, indique l’autorité communale qui précise que le dispositif militaire qui a contribué au retour de la paix n’est pas totalement retiré. « Un détachement est toujours en place avec les équipements. De toute façon, ce sont les hautes autorités des forces de sécurité et de défense qui gèrent le dossier. Ce sont eux qui savent pourquoi le détachement est toujours là et pendant combien de temps il restera en place. », a-t-il fait savoir. Faire comprendre aux autorités, à divers niveaux, que les violences de janvier n’ont aucun lien avec les élections législatives passées, pourrait contribuer très rapidement au retrait des forces de l’ordre, a laissé entendre le maire qui a promis à ses administrés de faire les démarches qu’il faut pour que tout revienne dans l’ordre.