Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Célébration du "Black History Month" à Cotonou: L’association mémoire et partage lance un plaidoyer

Publié le mercredi 5 fevrier 2020  |  Matin libre
Célébration
© aCotonou.com par DR
Célébration du "Black History Month"
Comment


A l’instar de plusieurs autres pays d’Afrique, le Bénin partage avec la France une histoire, l’esclavage. Une histoire lugubre qui a plongé pendant 14 siècles le continent noir et son épanouissement dans une fosse profonde. Mais de mémoire d’homme, aucun texte de lois n’est établi par les africains, ne serait-ce que pour incriminer ce forfait. Karfa Sira Diallo, le franco sénégalais, et son association ‘’Mémoire et Partage’’ s’indignent du fait et lancent un plaidoyer à l’endroit des dirigeants africains afin que des lois soient établies pour déclarer l’esclavage comme un crime contre l’humanité. C’est le but principal de leur déplacement, mardi 04 février 2020, dans les murs de l’espace culturel ‘’Artisttik Africa’’ pour tenir une conférence de presse en vue d’atteindre l’objectif fixé. « Ceux qui ont commencé ce crime contre l’humanité c’était les Portugais. Et ce crime n’a pas duré 4 siècles. Et si l’on dit ou pense que ça a duré quatre siècles, et bien je suis au regret de dire que c’est faux. Il a duré 14 siècles. C’est pour ça que nos pays doivent être dignes de cette histoire et de cette mémoire. Nous ne pouvons passer sous silence des millions et des millions de noirs que cette histoire a brisés, piétinés. C’est pour cela que nous lançons ce plaidoyer pour que la traite et l’esclavage soient déclarés comme crime contre l’humanité», fait savoir Karfa Sira Diallo. Une manière pour signifier qu’il n’appartient pas à ceux qui ont orchestré cette tragédie contre l’Afrique, de venir laver l’affront à la place des fils et filles du continent. « Nous parlons de douleur et de crime. Et c’est ce qui a le plus touché notre dignité et mettre à mal notre identité. C’est pourquoi nous devons œuvrer à ce que des lois soient établies pour exposer la traite négrière comme un véritable crime contre l’humanité », mentionne Jean Lérisson. Les autorités locales de chaque commune sont donc désormais investies d’une mission sacrée, celle de communier avec les députés de leurs localités pour que des lois sortent dans les tout prochains, jours afin de dénoncer définitivement ce crime funeste qu’est la traite négrière et la colonisation.
Commentaires