Le concours direct de recrutement de personnel au profit de l’Armée a abordé sa phase active depuis lundi 3 février dernier. 840 candidats ont affronté à Lokossa, pour le compte du Mono, la première partie du concours consacrée aux épreuves sportives.
Ce sont au total 840 candidats qui se sont inscrits, dans le département du Mono, pour prendre part au concours de recrutement dans les corps de l’Armée béninoise. Et ils ont répondu tous présents, lundi dernier à Lokossa, pour subir la première phase des épreuves à savoir une course de vitesse. Les hommes ont couru 6 km contre 4 km pour les dames. La course s’est déroulée sur l’axe Lokossa – arrondissement de Ouèdèmè. Au terme de cette épreuve, les cent premiers ont été retenus. 20 anciens volontaires enrôlés pour le service militaire d’intérêt national, dont trois femmes, font partie des lauréats. Ces derniers sont démobilisés depuis plusieurs années. Les nouveaux qui, au terme du processus du recrutement, feront leur entrée dans les casernes sont au nombre de 80 dont 12 femmes. Le quota de 100 lauréats a été concédé au département du Mono compte tenu de l’effectif des inscrits, fait savoir le lieutenant-colonel Georges Barka, président du comité d’organisation du concours dans le Mono. A l’en croire, le concours se déroule en trois phases. Ainsi, le groupe des 100 lauréats va subir, dans les prochaines heures, des épreuves écrites notamment en dictée, éducation civique et mathématiques.
Sous le sceau de la transparence
En donnant le top de la compétition, Arnaud Agon, secrétaire général du département, a tenu à préciser que le gouvernement et le chef de l’État, en particulier, tiennent à la transparence dans l’organisation du concours. C’est pourquoi, dira-t-il, « du dépôt des dossiers à l’organisation des épreuves sportives de ce jour, en passant par la phase de l’étude des candidatures, tout s’est passé au vu et au su de tout le monde, dans le respect de l’équité et de la justice». Le lieutenant-colonel Georges Barka insiste que le recrutement est placé sous le sceau de la transparence. A l’en croire, cette option explique la mobilisation des caméras pour la proclamation des résultats au terme de la course. La présence des représentants des diverses structures impliquées dans le recrutement vise également à prouver la transparence, a laissé entendre l’officier de l’armée. La supervision des épreuves a été assurée par Franck Béhanzin au nom du ministère en charge de l’Intérieur.